Ma trousse de secours pour petits bobos:

En cette période de départ en vacances, la préparation de la trousse de secours pour les enfants s’avère être une étape incontournable. Il n’est pas nécessaire de dévaliser la pharmacie du coin,  mais simplement de s’assurer de bien emporter l’essentiel pour soigner les petits bobos du quotidien.

Pour ma part, voici ce que j’ai l’habitude d’emporter:

Elements de base:

  • Thermomètre (auriculaire)
  • Aspi venin
  • une petite bande + sparadrap
  • Pince à écharde
  • Doliprane*
  • Smecta
  • Sérum physiologique
  • Z-trauma: gel bio de 1ère urgence (écchymoses, piqures, petites égratignures, brûlures légères…)  

Pour les petits bobos, type écchymoses:

  • Arnican (crème) et/ou roll-on d’Arnican
  • Arnica 9CH (granules homéopathiques)

Pour les piqures d’insectes:

  • Apis 15CH (granules homéopathiques)
  • Crème Calendula
  • Huile essentielle de « Lavande vrai »(ou « officinale »)
  • Vinaigre blanc (après la piqure, sur le bouton, pour apaiser les démangeaisons) 
  • Mousti-click, pour éviter les démangeaisons (par mesure de précaution, prudence pour les plus jeunes)

Pour les petits bobos, type égratignures, coupures (lésions cutanées superficielles):

 

mercrylsoin

* J’ai eu l’occasion de découvrir, il y a de cela quelques semaines, ces toutes nouvelles lingettes nettoyantes/désinfectantes MercrylSoins (labo Menarini) pour soigner les petits bobos du quotidien. Je n’étais pas du tout emballée par l’idée, au début, car foncièrement opposée à l’utilisation de lingettes dans ma vie quotidienne (zéro lingette bébé, nettoyante, anti-bactérienne… chez moi). Néanmoins, même s’il est évident que d’un point de vue écologique, ce n’est pas le top, ça reste tout à fait similaire à l’utilisation de compresses, associées à un spray désinfectant, ou déjà imprégnées (les compresses n’étant pas davantage bio-dégradables)

J’ai alors pris l’habitude de garder un petit paquet de ces lingettes dans mon sac à main au quotidien et j’en suis très contente (preuve en est, je viens d’en racheter un paquet après avoir terminé l’échantillon offert par la marque).

Elles permettent de nettoyer et désinfecter les petits bobos en un tour de main lors des sorties, s’utilisent sur des enfants de tout âge (mais je préfère pour ma part ne pas les utiliser chez les tout-petits, par mesure de précaution**) et permettent également de nettoyer et désinfecter la surface d’objets (ex. smartphones).

Dans mon sac à main, au quotidien, on peut alors retrouver: un tube homéopathique d’Arnica 9CH/un petit roll-on d’Arnican/2 pansements/et le paquet de lingettes Mercrylsoins; Le tout ne prend absolument pas de place (peut se transporter partout, même dans mon micro-sac d’été) et s’avère très pratique et efficace.

necessaire_sac_main 

-> Quelles sont les caractéristiques à observer et questions à se poser avant de procéder au nettoyage et désinfection d’une plaie: 

  1. La taille: s’assurer qu’il s’agit d’une simple éraflure ou petite coupure
  2. La profondeur: s’assurer qu’il s’agit d’une plaie superficielle (si profonde demander un avis médical) 
  3. le saignement: doit rester léger
  4. La localisation: s’assurer que la plaie n’est pas situé près d’un orifice naturel ou près de l’oeil
  5. Evaluation des corps étrangers (écharde, bout de verre…)

-> Comment évaluer et accompagner la douleur de l’enfant:

En principe, lors d’un petit bobo, l’enfant a principalement besoin d’un gros câlin et d’être entendu et reconnu dans sa souffrance et/ou sa peur du moment. Il est alors préférable d’éviter le traditionnel « c’est bon… c’est rien » qui loin de l’apaiser risque de produire l’effet inverse. Pourquoi ? Parce qu’un enfant qui pleure suite à une chute, un choc, une piqure… a mal et/ou peur, et ne pleure certainement pas pour rien… Lui dire « c’est rien » revient alors à nier son émotion du moment qui est pourtant bien réelle! (même si pour nous, adulte, cela peut sembler insignifiant et/ou injustifié).

On peut alors simplement décrire la situation, et poser des mots sur le ressenti de l’enfant : « oh oui, j’ai vu que tu t’étais cogné très fort, tu as dû te faire bien mal et avoir peur » le tout accompagné d’un gros câlin réconfortant. L’enfant se rétablit généralement très rapidement.

Pour des bobos un peu plus importants, il peut être nécessaire d’évaluer la douleur de l’enfant (l’expression de la douleur restant relative à l’âge de l’enfant, aux réactions de l’entourage, à la culture et à son niveau de développement).

Voici des exemples d’outils d’évaluation de la douleur de l’enfant:

evaluation_douleur

 

evaluation_douleur2Si la douleur se prolonge:

  • Visage inexpressif
  • manque de tonus
  • refus de communiquer
  • perte d’intérêt pour le jeu
  • perte d’appétit

 

* Concernant le « Doliprane », je l’utilise de façon vraiment exceptionnelle et lorsque cela s’avère nécessaire je privilégie en principe la version en suppositoire, si mon fils l’accepte, ou les sachets dont la composition est à mon sens, un peu meilleure…  (Pour la photo, je n’avais plus que la version sirop à la maison, car la dernière fois que nous en avons eu besoin, mon fils a catégoriquement refusé de boire la version « sachet », et son état gastrique ne permettait pas l’utilisation de suppositoires…)    

**L’absorption percutanée est différente en fonction de l’âge: chez les nouveaux nés et les tout jeunes enfants, la barrière cutanée est opérationnelle, mais le risque reste plus important en raison du rapport surface/poids.

 

Source des visuels « d’évaluation de la douleur »: PDF remis par la marque Mercryl intitulé: » Information sur la désinfection_Mercryl Soins » .

 

 

 

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