Il s’agit d’une question essentielle à traiter, tant elle est sujette à de fausses idées. Tout un tas d’inepties sont véhiculées sur cette question du « laisser pleurer bébé », bien souvent par des personnes de l’entourage proche voire même parfois par des professionnels de la petite enfance, insuffisamment formés et/ou mal documentés. Ces fausses idées sont la conséquence de l’ignorance et/ou de l’habitude.
♦ LES FAUSSES IDEES SUR LA QUESTION:
- NON, un bébé qui pleure ne fait pas de « caprices », et ne « manipule »pas l’adulte. « Lorsque vous satisfaite l’une des demandes fondamentales de votre bébé, vous rétablissez son harmonie. Il ne se réjouit pas de sa victoire, il ne comprend pas que ayez consenti un sacrifice, il ressent simplement une sorte d’épanouissement. Faire un don à son bébé, c’est comme remplir le réservoir de sa voiture. Sa survie dépend de votre générosité. Et il a besoin que vous fassiez le plein un nombre incalculable de fois avant d’être capable de se débrouiller tout seul ». (Déborah Jackson).
- NON, laisser pleurer un bébé ne participe pas à développer ses poumons, comme cela pouvait se lire le siècle dernier. (C’est physiologiquement FAUX): « à la fin des années 70, la recherche a montré que les bébés qu’on laissait pleurer avaient des rythmes cardiaques qui atteignaient des niveaux inquiétants, et que le taux d’oxygène baissait dans leur sang. Quand les pleurs de ces bébés étaient calmés, leur système cardiovasculaire retournait rapidement à la normale, ce qui montre à quel point les bébés reconnaissent rapidement l’état de bien-être au niveau physiologique. Si les pleurs du bébé ne sont pas calmés, il est dans une détresse aussi bien physiologique que psychologique ». (Dr William Sears)
- NON, le laisser pleurer ne va pas contribuer à lui forger son caractère ni à le rendre autonome: au contraire, l’autonomie s’élabore sur un sentiment de sécurité qui, pour se développer nécessite que l’adulte réponde rapidement, et de façon appropriée aux besoins que le bébé exprime, notamment par ses pleurs.
- NON, prendre un bébé qui pleure dans ses bras ne fera pas de lui un enfant capricieux qui marchera sur ses parents, mais un enfant sécurisé qui s’épanouira dans une relation de confiance avec ses parents.
- NON, un bébé de quelques mois ne peut pas rester seul dans son lit à pleurer: « en laissant pleurer un bébé, on ne lui apprend qu’une seule chose: le désespoir » (Boris Cyrulnik). En effet: « Si on laisse un bébé hurler dans sa chambre : – Un afflux important d’hormones réactives au stress envahit son cerveau – Son cerveau cesse de secréter des opioïdes (des hormones qui procurent une sensation de bien-être) – Ses mécanismes de réponse au stress peuvent réagir au moindre stimulus – Les voies de transmission de la douleur sont activées dans son cerveau, comme s’il était blessé physiquement. » (Margot Sunderland)
- NON, un bébé n’a pas besoin de pleurer.
♦ ALORS, POURQUOI LES BEBES PLEURENT-IL?
→ UN BEBE NE PLEURE JAMAIS SANS RAISON: Ces pleurs constituent un signal de détresse automatique psychologique ou émotionnel par lequel il exprime:
- Des émotions et une demande de réconfort: inquiétude, peur, colère, fatigue, énervement…
- Des besoins: d’affection, de jeu, de calme, de sécurité, de confort, de câlins, de réconfort, d’attention, de changer de position, de repos, de sommeil, d’être bercé, ou exprime son ennui…
- Des besoins physiologiques: faim, soif, chaud, froid, couche sale. (Attention: une bébé qui pleure n’a pas nécessairement envie de manger: « assimiler les pleurs au seul besoin de manger est très réducteur et perturbe l’enfant qui n’est pas compris dans toute la richesse de ses émotions et de ses besoins. Un conditionnement, une habitude s’installe entre émotion et alimentation: « quand j’éprouve des émotions désagréables, manger me calme » »). (Catherine Gueguen).
- Des souffrances: en principe la nature des pleurs est différente que d’habitude, ce qui permet d’alerter le parent d’un souci, de quelque chose qui est douloureux pour le bébé.
Un bébé n’est pas capable de s’apaiser seul. Il a impérativement besoin de l’adulte pour le sécuriser, le réconforter, le consoler, le rassurer, l’entourer, le nourrir d’amour. C’est en répondant aux besoins de bébé de façon rapide, constante et appropriée que le lien d’attachement* va pouvoir se tisser. En se montrant disponible, cohérent, aimant le parent va permettre à l’enfant de construire un attachement sécure, c’est à dire les bases d’une bonne sécurité intérieure. Cet attachement permet au bébé de se sentir sécurisé, protégé et en confiance. Il est essentiel à son bon développement, et va influencer la manière dont il va établir ses futures relations sociales. (* Le bébé peut créer plusieurs liens d’attachement, mais il y a nécessairement une figure d’attachement principale, qui est généralement la mère).
Lorsqu’on ne répond pas aux pleurs du bébé, à ses appels, il va rapidement se couper de ses émotions et cesser de pleurer. Il va devenir silencieux, très « sage ». Il sera conditionné à ne plus exprimer ses émotions, ses besoins, ses peurs, ses chagrins… Des chercheurs de l’université d’Harvard, qui ont menés une recherche sur la pratique du maternage ont conclu ceci: » les parents doivent savoir qu’en laissant pleurer leur enfant sans lui accorder d’attention, ils peuvent provoquer chez lui des dommages à long terme. Le système nerveux de l’enfant deviendra anormalement sensible aux traumatismes à venir « …
Pour conclure cet article, je vous propose ce magnifique texte de Françoise Jeurissen, extrêmement émouvant:
Sources:
- Dr Catherine Gueguen: « Pour une enfance heureuse », Robert Laffont
- Claude-Suzanne Didierjean Jouveau: « Ne pleure plus bébé! » Jouvence
- Déborah Jackson: « Lorsque bébé pleure » Pocket
- Margot Sunderland: « La science au service des parents », Hurtubise
- Dr William Sears: « 7 Things Parents Should Know About Baby’s Cries », Site du Dr Sears: www.askdrsears.com (traduction proposée sur le site de l’Observatoire des Violences Educatives Ordinaires OVEO: « 7 choses que les parents doivent savoir sur les pleurs de bébé », que vous pouvez retrouver ICI)
Photo d’illustration issus du site: www.huffingtonpost.com
178 Comments
bonjour,
je suis d’accord qu’il ne faut jamais laisser un bébé pleurer seul
mais cependant le bébé lorsqu’on a éliminer toutes les causes (faim, froid, maladies…) et qu’il continue quand même c’est qu’il a besoin de libérer ses émotions. Et dans ce cas, je le prend avec tendresse et amour en le regardant et je le permet d’exprimer son mal être.
bref, connaissez vous Aletha Solter, ou Isabelle Filliozat?
Bonjour Nel,
Il s’agit bien évidemment de ne pas laisser un bébé pleurer seul, et certainement pas de l’empêcher de pleurer!Il est nécessaire d’accompagner bébé dans ses pleurs et donc dans l’expression de ses émotions. Lorsque je dis que bébé « n’a pas besoin de pleurer » c’est en réponse aux fausses idées qui voudraient qu’il faille absolument qu’un bébé pleure, et qui sert de justification à certains pour laisser pleurer bébé sans lui apporter le réconfort dont il a besoin. Bien évidemment, je connais très bien Isabelle Filliozat et Aletha Solter. Je vous invite à parcourir mes autres articles, notamment: »accueillir et accepter les émotions de son enfant »: http://babybaboo.com/education/education-bienveillante-accueillir-et-accepter-les-emotions-de-son-enfant/ & « la parentalité positive »: http://babybaboo.com/education/la-parentalite-positive/#more-797 Bonne soirée 🙂
Bonjour madame Leca,
Votre texte et vos idées sont tout à fait en accord avec les miennes. J’ai 2 enfants (4 ans et demi et 10 mois), et ce que vous écrivez, c’est en quelque sorte ce que mon instinct me dicte depuis que je suis maman, mais que je ne pouvais expliquer et mettre en mots. J’ai cependant une question et j’aimerais que vous m’aidiez si vous êtes en mesure de le faire.
J’ai bercé mon plus vieux pour l’endormir, et fait du co-dodo avec lui durant les siestes de l’après-midi pendant ses 10 premiers mois. Je refusais de le laisser pleurer, et je me suis écouté. À 10 mois, nous avons fait la méthode 5-10-15 ou méthode d’extinction. C’était une méthode très en vogue à cette période car un livre venait d’être publié à ce sujet et suggérait que c’était la meilleure façon de faire. Encore aujourd’hui j’ai l’impression que cette méthode est un passage obligé, et pourtant de lis beaucoup d’avis contradictoire à ce sujet. Pour mon fils, ce fut court (2 jours) et pas traumatisant car il a pleuré mais pas très longtemps.
Avec ma fille de 10 mois, j’ai essayé de l’habituer à s’endormir seule en la déposant dans son lit avant ses 6 mois et cela fonctionnait lorsqu’elle était calme et fatiguée. J’ai fait aussi du co-dodo souvent mais je l’endormais au sein la plupart du temps. À 6 mois, elle a fait une otite et a percé une dent dans les même journées et est devenue très « pleureuse ». Elle était un bébé calme et « parfaite » avant ce temps. Je l’ai rassuré et cajolé beaucoup durant cette petite période où elle était colleuse. Encore une fois, je me suis écoutée. Mais ma petite fille est demeuré pleureuse et colleuse depuis ce temps et n’a plus voulu s’endormir seule dans son lit à l’occasion, mais seulement au sein ou bien collée sur nous. Quand elle pleure, elle est impressionnante, elle hurle à s’en « arracher » la gorge. C’est très intense et c’est ce qui diffère de mon plus vieux. Elle hurle, les yeux fermés, les larmes qui coulent, le visage rouge et cela même si je me couche près d’elle dans mon lit.
À ce jour, je l’ai d’abord habituée à être bercée même si elle hurle souvent plusieurs minutes dans nos bras avant d’abdiquer, et maintenant je peux aussi la mettre au lit et je demeure assise par terre à côté de son petit lit en glissant une main entre les barreaux pour la mettre sur son ventre et je fredonne quelques chanson. Elle pleure un peu, mais ne hurle pas et s’endort ainsi assez rapidement (5-15 minutes). Toutefois, si je veux quitter la chambre avant qu’elle dorme, elle hurle et s’assoit dans son lit et je n’ai évidemment pas essayé de la laisser pleurer ainsi jusqu’à s’endormir d’épuisement (j’avais essayé 10 minutes mais elle pleurait si fort). J’ai un malaise à le faire. En laissant ma main sur elle après l’avoir déposé dans son lit, ça lui évite de se tourner sur le ventre pour ensuite s’assoir car elle essaie de le faire quelques secondes à chaque fois que je la dépose ou presque. Ensuite elle se calme doucement et s’endort. Je ne la tiens pas de force et mon but n’est pas la contention bien entendu mais simplement de retenir doucement le mouvement de sa hanche lorsqu’elle veut se tourner aussitôt couchée.
Le problème c’est que je suis à ce stade et ça n’avance plus. Pour ma part, c’est viable et je n’ai pas de problème avec cela. Mais je dois reprendre le travail bientôt et elle devra dormir à la garderie. La gardienne l’a endormie une fois en la berçant un peu. Cela avait échoué les 2 fois d’avant. Elle connait la gardienne et les lieux car elle est allée souvent dans les derniers mois même si elle n’y dormait pas. Elle aime y jouer. Il faudra tout de même qu’elle s’endorme seule un jour ou l’autre et je suis dépourvue d’idée et excessivement anxieuse à l’idée de mon retour au travail à ses 12 mois. J’ai besoin de conseils ! Que faire à son âge ? Quoi tolérer ? Quelle méthode essayer ?
Bonjour Caroline,
C’est très bon signe si vous arrivez à la faire dormir dans son lit, en restant près d’elle. Pour l’instant, c’est votre présence qui la rassure. Plus tard, votre voix suffira. Et un jour, une chanson, un bisou… et tout votre amour qu’elle emportera dans son sommeil.
Pour le reste, ne vous inquiétez pas. Souvent les enfants ne se comportent pas du tout de la même manière avec les personnes qui s’occupent d’eux la journée. Il y aura peut-être une période d’adaptation, mais au final, elle trouvera un autre moyen de s’endormir. Les enfants sont plein de ressources. Faites-lui confiance. De toute façon, vous ne savez pas d’avance comment cela se passera. Vous aussi vous vous adapterez le moment voulu.
merci. Désolée je n’avais pas encore eu le temps de découvrir votre blog qui m’a l’air très ludique. Je partage les mêmes valeurs que vous.
Et merci pour les liens.
Bonsoir, je suis désolée par avance d’être un peu moins enthousiaste à la lecture de votre article fruit d’une synthèse de lecture certainement très passionnantes. Mais une définition semble complètement oubliée ; celle du bébé.
Qu’est ce qu’un bébé ? Jusqu’à quel âge ou autre critère notre enfant est encore un bébé ? Vous évoquez « quelques mois » mais combien ? Je ne pense pas qu’un enfant de 12 mois ( ce ne sont que quelques mois pourtant dans une vie) qui pleure soit à gérer de la même façon qu’un enfant de 3 mois … Ce sont des bébés tous les deux.
Je vous remercie par avance des précisions que vous pourrez m’apporter.
Vanessa..
Bonsoir Vanessa,
Effectivement, je n’ai pas mentionné d’âge précis dans cet article. Ici, »bébé » peut tout à fait s’entendre jusqu’à 12 mois. Même si les besoins évoluent et s’expriment différemment, les réponses restent sensiblement les mêmes… Pour les enfants un peu plus âgés, je vous invite à lire mon article « ”accueillir et accepter les émotions de son enfant”: http://babybaboo.com/education/education-bienveillante-accueillir-et-accepter-les-emotions-de-son-enfant/ . Si vous souhaitez d’autres précisions, n’hésitez pas à me contacter. Bonne soirée.
J’adore cet article!! Merci de l’avoir étayer d’autant de citations d’experts qui disent tout ce que je pense depuis longtemps ;-))
je partage!!
Merci beaucoup Valsita 🙂
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Hallucinant ces theories de bobos. Laissez pleurer vos enfants…. si vous voulez ne pas devoir ceder a tous leurs caprices. Bien sur qu un bebe peut manipuler un adulte. Mais comment pouvez vous ecrire des chose pareil. …
Bonsoir Marc,
Je vous invite à vous informer et vous documenter sur le sujet… La psychologie de l’enfant et les neuro-sciences ne semblent pas être vos domaines de prédilection, et à en croire votre commentaire, la bienveillance non plus.
L’ignorance, l’habitude et surtout l’impossibilité de remettre en question sa propre éducation (culpabilité vis à vis de ses parents, refoulement, déni) sont des facteurs très important de résistance… Sachez que tout ce que j’avance ici est désormais prouvé sur le plan scientifiquement (neuro-biologique). Je me permets de vous proposer un livre: »Pour une enfance heureuse » de Catherine Gueguen. (Sait-on jamais que vous décidiez soudainement de remettre un peu en question vos certitudes…) PS:les commentaires anonymes, avec une adresse mail bidon, c’est moyen!
bien dit Delphine
Bonjour Delphine Leca,
Au vu de vos réponses, finalement, vous détenez la vérité absolue en matière d’enfant. Or, tous les psys ne suivent pas le même courant. De plus, chaque enfants est différents et clairement, les méthodes d’éducations,… évoluent avec les années. Bref, je vous trouve très « juge » des commentaires des personnes qui ne pensent pas comme vous. Il est un fait avéré, non pas par la théorie mais bien par l’expérience, qu’un enfant, quel que soit son âge, dont l’envie (et non pas forcément le besoin) est comblé immédiatement a de grandes chances de devenir capricieux, impatient,… Alors qu’un enfant qu’on laisse attendre apprendra la patience notamment. Il serait donc plus constructif que vous indiquiez qu’il s’agit de votre point de vue et que vous établissiez le dialogue avec les personnes qui ne sont pas d’accord avec vous plutôt que de leur renvoyer qu’ils sont des ignorants. Bien à vous.
P.S.: vous étayez vos propos par les propos de spécialistes, or quantité de spécialistes disent le contraire. Il est bon de laisser chacun se faire sa propre opinion. Si il existait une recette miracle pour l’éducation des enfants, ça se saurait.
Que pensez vous des études scientifiques qui démontrent que des Bebe que l’on a réconforter tout de suite après les premiers pleurs et ceux que l on a laisser 5 min pleurer avant de venir ont suivi le meme développement …
Ce qui prouve que votre méthode n est que affaire de rensenti maternelle
carrément d ‘ accord avec vous marc !!! un article vraiment bizarre et dite nous , les parents qui laissent pleurer leurs enfants sont ils des monstres ? Mon fils pleure quand il veut quelque choses dés qu’ on lui donne il s ‘ arrete bizarre nan ???? généralement c est un gâteau !!!! Je n ai rien contre vous mais sérieusement arrêter avec ses théories bidon faites pour qui??? Les meilleurs parents????
Bonjour Julie,
Je vous répondrais la même chose qu’à Marc, puis rajouterai que non, les parents qui laissent pleurer leurs enfants ne sont certainement pas des monstres, mais bien souvent des personnes qui ont été élevées de cette façon et qui n’ont pas forcement reçu l’empathie nécessaire pour pouvoir l’être avec eux-même et les autres aujourd’hui.
Ces théories sont faites par qui? Par des spécialistes de la psychologie de l’enfant et des neurosciences (initialement influencées par les études en éthologie, étude du cpt animal). Ces théories sont faites pour qui? pour le bien être des enfants, qui feront les adultes de la société de demain…
Tout à fait d’accord avec Marc. Les conclusions attives d’aujourd’hui sont les mensonges de demain : lorsque j’étais enfant il fallait soit disant nourrir son enfant avec les aliments les plus variés possibles y compris les plus forts en goût, résultat je ne peux manger une ratatouille sans avoir envie de vomir…
On m’a laissé pleurer quand j’avais un mois et demi et bizarrement au bout de 2 jours j’ai commencé à faire mes nuits.. Ah mais pardon j’oubliais que je suis un traumatisé qui n’a pas reçu l’amour nécessaire de ses parents.
C’est comme cette nouvelle lubie selon laquelle il ne faut pas donné de fessée mais expliquer calmement. Un enfant n’a que faire des explications aussi intelligentes soient-elles, s’il n’a pas de sanction il recommencera. Alors oui certes il y a d’autres formes de sanctions, mais lorsqu’il y a une grosse bêtise la sanction doit être proportionnelle. Vous me direz que je m’éloigne du sujet mais toutes ces théorie fûmeuses ont une chose en commun : les parents qui suivent aveuglement les consignes de pseudo psychologues se retrouvent menés par le bout du nez par leurs gosses qui effectivement pour beaucoup deviendront des chouineurs. De toutes façons (malgré ce que pensent les soit disant pros de la parentalité parfaite) on ne forge pas son caractère ni sa vie sur de telles inepties.
Je n’arrive pas à croire ce que je lis de vous Tanguy. La solution pour vous est de laisser pleurer son enfant et de donner la fessée. Un enfant qui pleure essai d’exprimer quelque chose. C’est nous les adultes qui ne comprenons pas toujours ce qu’il essaie de dire. Les jeunes bébés n’ont pas la capacité de manipuler les adultes. Arrêtons de croire que les bébés pleurent pour »écoeurer » ses parents. Pour ce qui est de la fessée, je suis sur le cul en lisant vos écrits. Les jeunes enfants ont la capacité de comprendre bien des choses quand on leur parle. Il faut apprendre aux enfants à bien agir plutôt que leur interdir de mal agir.
Je pense que vous confondez éducation bienveillante et parents trop laxistes. Dans le premier cas le parent accompagne son enfant et considère ses besoins alors que dans le second cas il évite la confrontation, confond désirs et besoins et comble ses besoins en niant la vie émotionnelle de l’enfant
Bonjour,
Je suis d’accord à 100% avec cet article.
Il y a quelques années (décennies ?) nos parents étaient trop strictes. Aujourd’hui les parents ont tendances à être trop laxistes. L’éducation bienveillante, on la confond souvent avec le laxisme, c’est vraiment dommage car ça n’a rien à voir. Là où les parents laxistes donneront une sucrerie à un enfant pour qu’il arrête de pleurer, les parents bienveillants lui diront non, toujours en lui expliquant pourquoi, et laisseront l’enfant exprimer ses émotions (pleures, cris …) en restant près de lui pour le rassurer.
J’appliquais déjà ces principes avant d’entendre parler d’éducation bienveillante. D’ailleurs la première fois que j’ai lu un article qui parlait de « suivre le chemin de la bienveillance » je me suis dit mais c’est quoi encore ce truc, une secte ?
Aucun parent n’est parfait. Je pense que nous apprenons constamment, comme nos enfants. Un parent bienveillant n’est pas un parent qui ne laisse pas pleurer son enfant. Un parent bienveillant est un parent qui accueille les émotions de son enfant. C’est aussi un parent qui se met en colère parfois, envoie son enfant se calmer dans sa chambre etc ben oui personne n’est parfait ! Mais le parent bienveillant cherche toujours à s’améliorer, se remet en question quand il fait des erreurs, cherche des solutions bienveillantes afin que lui et son enfant soit heureux 🙂
Bon il y aurait beaucoup de choses à dire encore mais je m’arrête là 😀
Voici un peu de lecture (avec les liens vers les articles scientifiques). En dessous de 6 mois, laisser son enfant pleurer créer un trauma irréversible au cerveau. Cela entraine des modification neuronales en engendre des troubles émotionels à l’âge adulte ainsi que des troubles de l’anxiété. Ce ne sont pas des théories de « bobos » comme vous dîtes. Ce sont des faits prouvé scientifiquement par des chercheur en neuroscience et psychologie. Merci de faire des recherches avant de lancer des arguments sans aucun fond. Le seul moyen de communication pour un bébé (que ce soit pour manger, être consolé ou réconforté) est de pleurer. Par la suite, d’un point de vue cérébal, le bébé associe les pleurs à la nourriture et au réconfort. Veuillez enfin noter, qu’un bébé ne possède pas les capacités cérébrales et les connexions neuronales nécessaires à la manipulation. Je parles en connaissance de cause, j’ai moi-même étudié les neurosciences.
Merci beaucoup pour votre commentaire et votre appui Audrey 😉 bonne journée
Et la c’est du grand n’importe quoi, moi j’ai eu en garde un enfant dont la ma
An. Lisait toutes vos conneries, désolée je ne suis pas polie, et bien le pauvre enfant c’est une vrai catastrophe, et la maman vient encore pleurer chez moi pour que je l’aide, mais comme elle continue a lire ce genre de bêtises je ne peux rien faire pour elle.
Bonsoir Cold,
Votre pseudo vous va comme un gant… En effet, ce n’est pas la chaleur et la courtoisie qui vous caractérise… Si vous n’aviez pas en charge des enfants, votre commentaire pourrait presque me faire rire… Ne confondriez-vous pas éducation bienveillante et laxisme?! Je vous invite à lire un de mes articles sur le sujet… http://babybaboo.com/education/une-education-bienveillante-nest-pas-une-education-laxiste/
j’ai trouvé votre article très intéressant, merci
Merci Alice, bonne journée 🙂
Bsr ma fille qui a 2 mois quand je la pose dans son berceaux elle se met a pleurerez donc je le prend dans mai bras ne va t’elle pas prendre l’habitude des bras car elle nous le fait souvent que dois-je faire
Bonjour Kader,
Il est parfaitement normal que votre fille de 2 mois réclame votre contact, et donc vos bras. Je pense que tous les parents (moi compris) ont déjà entendu, de la part de l’entourage, cette petite phrase « mais arrête de le/la prendre dans les bras dès qu’il/elle t’appelle, après il/elle va s’habituer » (ce qui se poursuit souvent par un truc du genre « tu vas en faire un petit capricieux, pas autonome… ») or tout ceci est absolument faux! Comme je l’explique dans l’article c’est en fait tout l’inverse: l’autonomie va pouvoir s’élaborer sur un sentiment de sécurité qui découle d’un attachement sécure. C’est en répondant aux besoins de votre fille, comme vous le faites que vous lui apportez cet attachement. Je ne peux que vous encourager à continuer ainsi, car c’est de cette manière que vous construisez justement sa future autonomie. A 2 mois, c’est encore un tout petit être entièrement dépendant de ses parents, il est donc naturel et nécessaire de répondre à ses besoins. Continuez simplement à écouter vos sentiments de parent, vous avez déjà les réponses 😉 Pour être plus libre dans vos mouvements et pouvoir continuer à faire les choses que vous souhaitez, tout en permettant à votre fille d’être à votre contact, vous avez la possibilité de la porter en écharpe ou en porte bébé physiologique, vous pourrez trouver mon article sur le sujet ici: http://babybaboo.com/education/le-portage-de-bebe/ bonne journée à vous 🙂
Bonjour! Je serais curieuse de savoir ce que vous auriez à dire d’un bébé qui pleure tout-le-temps. C’est LE truc qui a marqué tous les gens qui m’ont connue bébé: à peine sortie de la maternité, j’ai pleuré sans arrêt jusqu’à ce que je sache parler (heureusement, j’ai parlé très tôt, mais j’ai quand même eu le temps de traumatiser pas mal de monde). Mes parents n’étant pas du style à « laisser pleurer », ils ne savaient pas quoi faire, il semblerait que je me débattais quand on me prenait dans les bras, donc la proximité n’y changeait rien. Le pédiatre ramassait ma mère à la petite cuiller presque toutes les semaines mais rien n’y faisait. Je hurlais à pleins poumons tout-le-temps. Ma soeur a été complètement différente, bien plus joviale. Par contre après je n’ai absolument pas été une enfant colérique ou capricieuse, j’étais souriante, curieuse, exploratrice… Aujourd’hui, je réalise à quel point mes parents ont morflé.
Bonjour Céliver,
Certains bébés ont tendance à pleurer beaucoup plus que d’autres. Dans son ouvrage de 1985, « Que faire quand bébé pleure? vivre avec un bébé aux besoins intenses » William Sears décrit parfaitement ces bébés hypersensibles, intenses, inconsolables, exigeants, et qui provoquent bien souvent l’incompréhension et l’épuisement des parents. C’est ce que l’on appelle plus communément en France les « BABI »(bébés aux besoins intenses »). Je vous recommande vivement la lecture de ce livre, ainsi qu’à vos parents, dans lequel je pense qu’ils retrouveront le bébé que vous avez été… C’est un sujet très intéressant dont je n’ai pas fait mention dans cet article parce que je pense qu’il mérite un article à part entière. Bonne journée à vous 🙂
Merci pour cette réponse! Je vais méditer tout ça!
En tout cas, à savoir si ça a un lien, ben moi mes parents m’ont laissé pleurer à partir de l’âge de peut être 3 mois et je ne dirais pas que je suis traumatisée, mais grand manque de confiance en moi, incapable d’exprimer mes sentiments et émotions, besoin de plaire toujours. Bizarrement ma génération (dans la 30aine) souffre beaucoup psychologiquement. Bien sûr c’est sûrement pas juste ça. Bref, plusieurs petits trucs qui me laissent croire que ça peut avoir un lien. On pense que ce sera qqch de flagrant, mais j’imagine que ça se voit plutôt dans notre personnalité en grandissant. J’ai une amie qui a laissé son enfant pleurer à 2 mois. À 1 an il avait des problèmes avec ses yeux et ses poumons. Il a un retard pour parler … Peut-être une coïncidence? Mais la maman ne fera jamais le lien … je n’ai jamais laissé ma fille pleurer, même à l’âge de 2 ans en ce moment. Je trouve ça cruel … chacun sa vision des choses. Je préfère croire des psy que monsieur et madame tout le monde…
Bonsoir Ninishka,
Merci pour vos commentaires 🙂 En effet, il est bien souvent difficile de faire le lien entre certaines difficultés que l’on peut rencontrer à l’âge adulte et les expériences traumatiques (ou vécues comme telles) dans notre toute petite enfance… (déni, refoulement) Il ne s’agit pas seulement du « laisser pleurer » mais plus largement d’une vision éducative qui ne respecte pas l’ensemble des besoins de l’enfant, voire les bafoue (VEO: Violence Educative Ordinaire)
Bonne soirée!
J’ai également la trentaine et cette même manière de me décrire que vous: « manque de confiance en moi, incapable d’exprimer mes sentiments et émotions, besoin de plaire toujours »
Bonjour, merci pour votre article. C’est la première fois que je peux lire un article partageant ce point de vue en français! Je suis bilingue et russe d’origine et en Russie il est rare de trouver des articles sur le fait qu’on doit laisser pleurer son bébé… C’est d’ailleurs fortement déconseillé pour les raisons que vous expliquez… J’ai rencontré beaucoup de couples belgo-russes qui étaient en conflit à cause de ces différents points de vue sur ce sujet. Je vais leur conseiller votre blog!
Merci Elena 🙂
Bonjour, je suis d’accord avec vous sur certains points, il est vrai que laisser un bébé pleurer n’est pas bon mais je ne suis pas d’accord lorsque vous dite qu’un bébé ne manipule pas ses parents. Mon bébé, joue parfaitement bien et pour tout vous dire il pleure rarement, mais parfois lorsque je ne suis pas dans la pièce il va jouer tout seul et dès lors qu’il me voit il va se mettre a chouiner. Je pense qu’il n’avait besoin de rien sinon il aurait pleuré avant de me voir.
Comment pouvez vous expliquer cela ?
Bonjour Malika,
Un bébé n’a pas la capacité de « manipuler », pour la simple et bonne raison qu’il n’en a tout simplement pas les capacités intellectuelles. Son cerceau est encore bien trop immature pour cela. S’il « chouine » en vous voyant, c’est simplement qu’il a besoin de vous et qu’il désire être à votre contact. C’est juste une expression de l’amour qu’il vous porte 🙂 Bonne journée à vous.
Je vous remercie pour votre réponse.
De toute façon je le laisse rarement pleurer il me fait trop de peine. 🙂
Bonne journée
N’y a-t-il pas à nouveau un souci de définition de l’âge d’un « bébé »? Malika, vous parlez d’un bébé qui joue tout seul quand vous n’êtes pas dans la pièce, quel âge a-t-il?
Je trouve vraiment intéressant de rappeler qu’un bébé n’est pas capable de manipulation parce que je dois dire que parfois, avec la fatigue, on a un peu de mal à juger. Vers quel âge ou parallèlement à quels acquis pensez vous qu’apparaît la notion de caprice (je trouve le mot « manipulation » un peu fort en fait)?
Excusez
Moi DELPHINE LECA mais franchement vous prenez les bébés pour des demeurés, vous ne les connaissez pas du tout, vous n’avez jamais observés de bébés toute la journée, leur comportement, ce que certains d’entre eux peuvent être très malins et très tôt, de part mon travail je les vois toute la journée et observe leurs réactions et je peux vous dire que ils ont bien de la maturité et savent être très malins . ARrêtez de les prendre pour des débiles
Madame,
Je vous prie de faire preuve d’un minimum de courtoisie, sans quoi je me verrai dans l’obligation de modérer vos commentaires, qui non seulement n’apportent rien au débat, mais constituent des attaques personnelles. Je ne puis que vous inviter à vous documenter sur le sujet, pour le bien-être des enfants que vous gardez… Bonne soirée.
Atendez malika elle cherche une reponse dans ses livres. . . Lol.Ca risque de mettre du temps.. lol. C abuser quand meme sur quoi on peut tomber des fois.
Bonjour Elise,
Pour information, je vous rappelle que je suis psychologue de profession… Je trouve votre commentaire gratuitement agressif et n’apportant absolument rien au débat. Mais par souci d’honnêteté je le mets tout de même en ligne. Comme vous pouvez le constater, j’essais de répondre rapidement et de façon courtoise à tous les commentaires, même ceux qui ne le sont pas… Bonne journée à vous…
Psychologue ça veux rien dire.
Médecin, dentiste, enseignant non plus ça veut rien dire … aussi bien ne plus étudier, rien. Psychologue ça veut rien dire? On a aura tout entendu lol vous faites quoi vous dans la vie? Vous observez des enfants? Douteux … moi j’observe bien des choses et ça fait pas de mois une experte dans tout. Puis être malin ce n’est pas être manipulateur. Un manipulateur a de mauvaises intentions, alors vous croyez qu’un bébé peut avoir de mauvaises intentions? Bien sûr, un enfant intelligent fera tout pour obtenir ce qu’il veut, c’est normal, non? C’est pas de la manipulation …. ça fait parti de son apprentissage.
Bonjour, je suis tout à fait d’accord avec vous! Quand mon fils était nouveau né je lé prenais à chaque pleur. Puis passé 6 mois j’allais le voir au bout de 5 mins si il ne se rendormait pas tout seul (ce qui arrivait fréquemment ).
Lors de soirées chez des amis on m’a déjà dit laisse le pleurer sauf que je le connais mon fils. Tout ce que ça fait c’est l énervé et du coup impossible qu’il s’endorme. Au final, le reprendre avec nous un petit peu le calmait.
Aujourd’hui il a deux ans, n’est jamais dans mes bras, est autonome dans le jeu mais il est rempli d’amour à vouloir bisoutter ou câliner tout le temps.
Pour le 2 ème on fera pareil!
Merci beaucoup pour votre commentaire Linda:-) bonne journée à vous
Nous n’avons pas laissé pleurer notre fille.
Elle a aujourd’hui trois ans et joue trés bien seule, et quand elle réclame un calin, ben nous l’acceptons 🙂 Pourquoi refuser les bras, ou le calin ou le contact?
Maintenant pour s’exprimer elle utilise d’autres moyens que les pleurs, mais forcément en étant petite quel autre choix avait elle?
Comme nous disons souvent avec mon mari quand cela arrive AUCUN bébé ne pleure sans raison, le truc c’est que cette raison nous semble parfois complétement futile car nous voyons la situation avec notre regard d’adulte.
Quand ma fille pleurai en montrant un coin de la piece sans que nous comprenions, et que avec ses premiers mots c’etait juste parce que son nounours etait dos a elle et qu’elle voulais le voir, est ce si grave? Est ce un caprice? Non, juste qu’elle n’avais a l’époque pas d’autres moyen de l’exprimer 🙂 Si ca lui fait plaisir ou est le mal? Hop on tourne le nounours et voila 🙂
Une fois pendant trois nuit c’etait infernal. Elle hurlait, nous pensions qu’elle voulais se lever, pas dormir. Il etait pourtant impensable pour nous d’arreter sa nuit a 1h du matin. Pendant trois nuit elle s’est endormir d’epuissement a force d’hurler. Pourtant rien n’avais changé dans sa chambre. Nous restions a coté d’elle pour la calmer, la papouiller rien n’y faisait. Nous étions desesperés.
Et puis le 4eme jour, par hasard, nous avons compris qu’elle avait peur du noir. J’ai lu que cette peur arrivait parfois autour du 10eme mois ce qui etait notre cas.
A ce moment la nous avons senti un énorme soulagement pour elle, nous avions enfin compris sa détresse.
Et nous nous sommes dit: « comme d’habitude, si elle pleure, il y a TOUJOURS quelque chose. »
aucun bébé ne pleure par plaisir.
Bonjour Delphine Leca,
Je vous félicite pour cet article extrêmement intéressant ! Je ne suis pas encore parent, mais tous ces conseils me semblent particulièrement utiles pour la suite !
Je vais lire de près vos autres articles 🙂
Merci bp Dino 🙂
A chaque époque on nous dit des choses différentes, comment du coup ne pas se sentir perdus?
A la lecture de cette article je me suis fait la réflexion que des mamans de jumeaux et plus allaient culpabiliser un max….
Et les nounous aussi, car hélas les bébés que nous gardons pleurent parfois au même moment.
Il est important s’être à l’écoute des pleurs des bébés.
Comme le dit une de vos lectrices, parfois les bébés en pleurs refusent les bras et les câlins, du coup les parents sont démunis.
Pour ce qui est de la formation inadéquate, il faut alors faire changer cela.
J ai 3 enfants et ai toujours répondu à leurs pleurs. ..j en ai passé des journées avec un bébé dans les bras! !! Alors oui la maison etait en pagaille, mais où se trouve la priorité? J’ai allaité mes 3 enfants, ils ont toujours dormi avec nous et aujourd’hui chacun a son espace ça s est fait naturellement pour chacun d’entre eux.En fait j’ai toujours fait comme j’ai voulu et ça se passe très bien. ..bonne journée
Mère de 4 enfants de moins de 10 ans, je peux vous assurer que même avec la meilleure volonté du monde, je n’ai toujours pas le don d’ubiquité !!! Et du coup, votre article me culpabilise un peu… Les « séquelles » sont elles irréversibles ? Ma dernière de 18 mois ne semble pas me tenir rigueur de l’avoir laissé pleurer… (Ce message n’est pas ironique, ma question est sincère) merci de votre réponse.
Bonjour Diane, cet article, comme tous ceux du blog n’ont sûrement pas vocation à faire culpabiliser les parents! Il n’y a pas de parents parfaits! Nous faisons tous ce que nous pouvons, avec notre parcours, notre héritage, nos valeurs et notre cadre de vie… Il n’est pas question de répondre tout le temps parfaitement et de suite, aux signaux de l’enfant, ce serait mission impossible. En fait, l’enfant va se construire une « représentation », un « modèle », une sorte de moyenne des réponses apportées par les parents, à tous ses appels… (voir les travaux de Mary Ainsworth) Bonne soirée 🙂
Diane ne vous inquiétez pas pour vos enfants ! Je suis choquée, outrée, je n’ai même pas de mot pour expliquer mon désaccord. Je n’ai JAMAIS laisser pleurer mon fils parce que, effectivement, je suis convaincue qu’un enfant ne pleure pas sans raison. Mais de là à dire que laisser pleurer un enfant quelques minutes occasionne des conséquences neurologiques au cerveau !! C’est dingue de pouvoir croire une chose pareille. Vous imaginez le nombre de malade si chaque bébé qu’on a déjà laisser pleurer avaient des séquelles neurologiques graves !! Et quelles séquelles s’ il vous plait ? On m’a laissé pleurer et mon cerveau se porte à merveille. Encore une fois, je pense aussi qu’un enfant ne manipule pas, que lorsqu’il pleure il exprime un besoin, qu’il fait éviter de les laisser pleurer. Mais des conséquences neurologiques graves pour quelques pleurs !?!? Et c’est dommage parce que cette phrase décrédibilise complètement votre article pourtant intéressant. Peut-être que cette pauvre dame qui se sent coupable parce qu’elle a 4 enfants laisse parfois pleurer ses enfants quelques minutes. Mais peut etre aussi que tout le temps que vous passer à tenir votre blog de maman parfaite et a répondre aux centaines de commentaires, ce temps là, elle, le passe avec ses enfants… Bref…
Bonjour,
Blog super ( pas tout vu encore) ms je crois en la parentalité positive ou bienveillante. J ai lu filliozat ( au cœur des émotions de l enfant) qui est super, DODSON ( tout se joue avant 6 ans). J ai pas lu gueguen ms elle a l air très bien. J adore également cyrulnik….je n ai pas été du tout ds cette éducation pour mon premier et auj c est un enfant qui manque de confiance en lui ( école, vie quotidienne….) on l a laisse pleure car éducation traditionnelle eu par mes parents. Pour min 2 eme j ai fait différemment sans savoir que c était de la bienveillance et bien il a 3 ans et a bcp plus confiance en lui. Ma ptite dernière qui a 5 mois et bien je fais encore plus et mon éducation au quotidien a totalement changé. Je suis sur un groupe de parentalité positive sur Facebook ( parentalité positive ou l art d élever différemment) si ça vous dit de venir ?? On serait heureuse d avoir une spécialiste ds nos membres. Bonne continuation
Bonjour Cece,
Merci bp pour votre commentaire 🙂 je serai ravie de me joindre à vous, afin de pouvoir échanger 🙂 (demande en cours)
Très bon article . Mais comment faire quand maman est proche du burn out et qu’il y a d’autres enfants a s’occuper la journée ….
Bonsoir Angel,
Ce n’est pas toujours facile, j’en conviens! Il ne faut surtout pas hésiter à demander un peu de soutien, un relai auprès des proches, lorsqu’on se sent à bout! (le papa, les grands parents…) Le portage en écharpe (ou porte bébé physiologique) est une solution très intéressante qui permet d’apaiser bébé tout en restant libre de ses mouvements. J’en parle ici: http://babybaboo.com/education/le-portage-de-bebe/
bonjour, J ai adoré votre article que j ai littéralement dévoré. Je n ai jamais laissé mes filles pleurer intentionnellement (il y a des situations dans lesquelles malheureusement ont à pas le choix comme en voiture et c est un vrai tord boyaux mais malgré à tout j étais la et leur parlais.) Aujourd’hui ce sont des petites filles épanouie loin des idées d enfant pervers manipulateur et beaucoup moins «dure» que des enfants qu’on a laissé pleurer.
J espère qu’ avec des article comme le votre on arrivera à faire une réelle prise de conscience chez les gens et une remis en questions.
Article vraiment bien construit. C’Est un plaisir de vous lire .Quant à vos sources, quel beau panel de références . Merci pour ces informations claires et porteuses de beaucoup de sens .
Merci Marie pour cette agréable retour 😉
ben oui un enfant ca apprends à manipuler des la naissance. J`ai des amis que leurs bébés pleurs pour se coucher chaque soir , ils n`en finissent plus de bercer et des fois ca fini dans le lit avec eux. Mon gars la première fois qu`il a pleurer pour rien au lit , j`ai fermé la porte , il a pleuré comme 3 hrs avant de s`endormir , le lendemain 1 hrs en ensuite fini , il n`a jamais repleuré au lit , quand il ne dormait pas il jouait. Il est rendu à 17 ans et il est loin d`etre tarré…ahhh les psy qui pensent tout savoir mieux que les parents parce qu`ils l`ont lu dans un livre….
Laisser hurler un tout petit 3h ? Mais ça va pas ? Je ne suis pas adepte de laisser pleurer les bébés, mais ça m’est arrivé de laisser ma fille pleurer un peu après avoir tout essayé, mais 15mn maximum ! Essayez-vous, de pleurer des heures durant, votre corps vous dira le reste je pense… On nage en plein délire là !
Je comprends, il a compris vite que ses parents l’abandonnent… vous pensez qu’il a rien aujourd’hui? Pcq vous ne voulez pas voir et vu votre degré d’empathie, vous ne sauriez détecter un problème psychologique non plus …
Bonjour,
Je suis totalement d’accord avec vos principes. J’ai fait en sorte de ne jamais laisser pleurer ma fille malgré les conseils soit-disant avisés de mon entourage. Et pourtant, j’ai eu un bébé qui pleurait beaucoup beaucoup et avait constamment besoin des bras. Je voulais qu’elle se sente sécurisée.
En tant que parents, bien entendu, on fait ce qu’on peut.
Pendant 2 ou 3 jours durant lesquels j’étais malade, j’ai laissé ma fille pleurer la nuit, alors qu’elle avait besoin de moi. Je m’en veux encore, et j’espère que ça ne lui portera pas préjudice. (?)
Aujourd’hui, ma fille, 14 mois, a toujours besoin de moi, et je continue à satisfaire ses besoins, surtout et d’autant plus si c’est juste un besoin de câlin.
Merci pour votre article.
Bonjour Bouchra,
Bien sûr que non,cela ne lui portera pas préjudice! Comme je l’ai déjà dit en réponse à un autre commentaire, il n’est pas question de répondre tout le temps parfaitement et de suite, aux signaux de l’enfant, ce serait mission impossible. En fait, l’enfant va se construire une “représentation”, un “modèle”, une sorte de moyenne des réponses apportées par les parents, à tous ses appels… (voir les travaux de Mary Ainsworth). Vous semblez offrir à votre fille une éducation tout à fait bienveillante et à l’écoute de ses besoins 🙂
Très chouette ! 🙂 j’espère que certains pourront mettre à profit ces conseils !
Combien de fois j’ai entendu ma mère me dire « laisse pleurer ta fille (discourt années 70 comme vous dites) fait comme moi ! je ne voulais pas me lever la nuit quand vous êtes nés et vous avez fait vos nuits en 1 semaine ! Si elle pleure ce sont des caprices »
Pour moi il était inconcevable de laisser pleurer ma fille ; un bébé ne pleure pas sans raison ; il ne sait pas s’exprimer autrement… J’ai été à l’écoute de ma fille tout le temps ; et tout le monde me disait « mais pourquoi tu l’as toujours dans les bras, pourquoi tu te rues sur elle quand elle pleure ? pourquoi tu ne l’as laisse pas pleurer ? »
Les gens ne comprennent pas forcément qu’on se focalise sur le bien être de l’enfant. Je ne dis pas non plus que c’est facile, car c’est usant psychologiquement et physiologiquement car on a mal pour eux et on appréhende à l’avance et cela créé beaucoup de stress. Après on reconnaît très facilement « le pleure » et on résout la situation au plus vite.
Une fois, ma fille a tellement pleuré vers ses 1 mois et demi (de 10h à 23h) non stop ; rien ne la calmait ; après une selle libérée (coliques très douloureuses) nous avons changé de lait et le miracle s’est produit ^^
Un autre fois quand elle avait 3 mois ; elle chouinait dans son berceau. Même dans mes bras… En fait, elle voulait aller dormir dans son lit tout simplement !
Aujourd’hui ma fille a 3 ans et demi est très indépendante ; joue seule ; se gère très bien et nous réclame de temps en temps des câlins ! alors je laisse tomber mes tâches et je lui en fait un énorme !
Cela nous permet d’avoir une très bonne relation de confiance comme vous dites plus haut ; et notre fille sait très bien qu’elle peut demander toujours notre attention si elle le souhaite.
Cela ne veut pas dire non plus que nous disons oui à tout aujourd’hui ! hors de question 🙂
Bonjour
Je ne partage pas vraiment l’avis sur le fait que de prendre dans ses bras un bébé qui pleure fera de nous des parents attentionnés ou bienveillants. Bien sur un nourrisson n’a pas la faculté de manipuler, mais que dire d’un enfant qui hurle lorsque ces parents sont a plus de 2 mètres de son champs de vision et qui se calme subitement quand il est pris dans les bras..? Et d’une maman qui passe sa journée avec son enfant dans les bras puisqu’une fois le bebe placé ailleurs que dans ses bras, il pleure sans cesse ?
Et malheureusement dans les cas où j’ai pu observé ces comportements les enfants sont devenus pleurnichards, égoïstes, tout devait leur être dû…
Coïncidences je ne sais pas
Le lien pour « Laisse le pleurer » de Françoise Jeurissen … On ne met pas de « s » à la deuxième personne de l’IMPERATIF. Ça ne fait pas très sérieux 😉
oups ! ( faute de fatigue ), merci ! 😉
Je ne suis pas complètement en désaccord avec votre théorie. Oui vous êtes psychologue mais vous n’avez pas le monopole de la vérité et la vérité c’est que chaque enfant est différent donc qu’une méthode différentes doit être addopter. Oui vous avez lu énormément mais je serais curieuse de savoir combien d’enfants vous avez ou de combien d’enfants avez vous pris soin pour en venir a un constat aussi catégorique.
euh et cet article , vous en pensez quoi? ( cf l’article que je posterai en bas de mon post).Il se base pourtant lui aussi sur des études scientifiques de neuro psychologues . Comme pour tout sujet , on peut lire tout et son contraire , cette réalité étant accentuée sur internet bien entendu , et pour des raisons évidentes. La position la plus intelligente semblerait de ne pas imposer une théorie plutôt qu’une autre car à vrai dire , ni vous , ni moi , ni personne ne sait quelle est la bonne solution, des scientifiques eux même arrivant à se contredire sur le réchauffement climatique…Affirmer qu’une technique est la bonne et que donc la technique inverse est mauvaise dans 100 % des cas induirait que tous les enfants sont les mêmes et qu’ils réagissent tous de la même façon . Or il est bien évident qu’un enfant n’est pas un autre , qu’il existe de grandes diffèrences entre 2 bébés du même âge , d’ordre sensorielles , comportementales voire neurologiques. Eh oui , nous ne sommes pas tous égaux devant dame nature. Sinon , 2 enfants élevés exactement selon les mêmes codes devraient évoluer exactement de la même façon dans leur vie d’adulte ce qui évidemement ne sera jamais le cas. Vous êtes , chère Madame , la défenderesse d’une théorie, comme d’autres sont les défenseurs de la théorie inverse , chacun étant influencé par sa propre éducation , son propre parcours et sa propre sensibilité. Vous n’avez donc pas plus raison , ni plus tort que ceux qui vous contredisent. Bonne soirée. http://www.huffingtonpost.fr/2013/01/04/comment-reagir-quand-votre-bebe-refuse-de-dormir_n_2409062.html
Bonsoir, merci pour votre article que je trouve très intéressant. Pourtant parfois je me trouve démunie devant les pleurs de mes enfants, notamment ma 2è de 18mois, qui pleure toujours le soir malgré un rituel bien rodé (quelques minutes de jeu, pyj, brossage de dents, histoire câlin, dodo). J’aimerais ne pas la laisser pleurer mais hormis la garder dans les bras jusqu’à ce qu’elle s’endorme, rien n’y fait… Je pense qu’à 18mois elle doit trouver le sommeil seule, donc je la laisse pleurer (quelques minutes elle s’arrête assez rapidement) je précise que ça se passe exactement de la même manière quand c’est mon mari qui la couche… Qu’en pensez-vous ?
Bonjour Ga-L,
Merci pour votre commentaire 🙂 Je ne pourrai pas vous donner de recette miracle, il n’en existe évidemment pas ! (Ça serait trop simple 😉 ) chaque enfant est différent et vous êtes bien mieux placé que moi pour connaitre les besoins des vôtres. Je n’ai pas assez d’éléments contextuels, pour émettre une quelconque piste de réflexion susceptible de vous aider. Les pb d’endormissements et/ou de sommeil peuvent s’expliquer (ou pas) de différentes façons… Si vous souhaitez me contacter en privé, n’hésitez pas, via l’onglet « contactez-moi ». Bonne journée 🙂
Merci pour votre reponse – je me permettrai de vous contacter en mp car j’aime beaucoup votre approche bienveillante de la parentalité, que je trouve parfois difficile à mettre en œuvre malgré ma bonne volonté ! En tous cas, vu le nombre de commentaires, il semblerait que les pleurs des bébés ne laissent personne indifférent, quelque soit la manière de les traiter!
Mon humble avis c’est qu’ici, ces parents qui répondent à ces fameux pleurs inexpliqués toujours de la même manière, en proposant un contact, veulent surtout se rassurer eux même.
Pour appuyer votre thèse, outre diverses citations d’études (trouvées sur le net ?) vous creusez l’écart entre votre méthode si « douce et bienveillante » et celle de rustres qui, victimes de leur propres parents, n’ont pas la sensibilité requise pour apaiser leur enfant.
Ce n’est pas fair-play.
Sachez que ceux qui laissent pleurer ont aussi donné à boire, à manger, câliné, mouché, changé, allumé les veilleuses avant de laisser pleurer quelques minutes leur bébé avant qu’il ne s’endorme.
J’ai été comme vous pour ma première. J’ai même pratiqué le cododo ne sachant plus quoi faire de ma fille qui ne dormait jamais plus de quelques heures d’affilé la nuit et 20min la journée, tout ça jusqu’à ses 1 an.
Ne pas dormir une seule nuit pendant un an rend malade. Elle aussi était épuisée et toujours grognon.
Un jour j’ai acheté le livre « L’enfant dormira bientôt » d’Estivill. Il préconise de laisser l’enfant pleurer 1min, 2min, 5min et ainsi de suite tout en instaurant un rituel d’endormissement fort.
En trois jours ma fille faisait ses nuits paisiblement et des siestes de plusieurs heures.
Elle dort très bien et ne fait jamais de cauchemar. Elle est belle, intelligente et me paraît plus que normale.
Je n’ai pas attendu les 1 an de mon fils pour le laisser pleurer. Il fait ses nuits depuis qu’il a trois mois, il est ouvert aux autres et très très dégourdi.
J’attends le troisième qui aura le droit lui aussi d’apprendre à s’endormir par lui même.
L’idée que je me suis faite, d’après ma petite expérience, est que certes l’enfant a une petite angoisse quand il est seul. Mais accourir au plus vite et prendre dans les bras, pour moi c’est admettre que « oui mon petit, tu as raison de pleurer, tu es en danger tout seul mais heureusement maman (ou papa) est là pour te sauver ».
Bonjour,
Je vais dire une évidence mais un bébé qui pleure un peu se porte bien mieux… qu’un bébé secoué. Comme beaucoup, j’ai écouté Edwige Antier quand nous avons eu nos enfants, nous avons entendu la ritournelle des enfants africains portés 15-16h par jour pour le bonheur de tout le village…
Sauf qu’un enfant qui pleure pour une raison qu’on ne comprend pas, qui accapare tout le temps du parents souvent seul avec lui, si ce parent épuisé fait face à des interdictions morales et sociales de « s’échapper » une dizaine de minutes en plaçant l’enfant dans un lit sécurisé et en allant dans l’autre pièce… des drames sont possibles.
Je dirais donc comme l’article, ne vous forcez pas à laisser pleurer votre enfant « pour son bien », mais autorisez-vous à le laisser pleurer à l’occasion… pour le vôtre, et pour le sien aussi du coup.
Sylvain
Bonjour,
Le sujet m’intéresse beaucoup car nous sommes en train d’essayer de solutionner les problèmes d’endormissement et de sommeil de notre fille de 8 mois. Jusqu’à récemment nous l’avons toujours endormie aux bras ou au porte bébé. D’abord par choix parce que nous pensions que l’apaisement de ce mode d’endormissement favoriserait son sommeil, puis dans un second temps parce qu’elle protestait vigoureusement lorsque nous tentions de l’endormir autrement. Depuis le mois de novembre les réveils nocturnes se sont multipliés, nécessitant à chaque fois notre intervention pour qu’elle se rendorme. Nous nous sommes donc documenter pour essayer de comprendre et de résoudre le problème. Un ouvrage a retenu notre attention : Le sommeil, le rêve et l’enfant des docteurs Marie-Josèphe Challamel et Marie Thirion. Le conseil numéro 1 qui est ressorti de cette lecture est que notre bébé doit absolument s’endormir dans son lit car en s’endormant aux bras et en étant déposée endormie, elle se réveillera insécurisée dans la nuit et ne pourra se rendormir seule car les conditions ne seront plus les mêmes. Il est donc préconisé (pour un enfant de plus de 6-8 mois qui ne s’endort pas seul et se réveille dans la nuit) de la coucher dans son lit après le rituel du coucher, et de le laisser trouver seul son sommeil… et si elle pleure, il faut aller la voir toutes les 5 à 10 minutes, mais « ne pas intervenir ou au plus de poser sa main sur lui sans parler pour qu’il sente qu’il n’est pas abandonné, mais sans chercher à l’aider ». Nous avons donc essayé pendant plusieurs nuits en essayant tant bien que mal de supporter les pleurs en suivant scrupuleusement le protocole, mais sa détresse apparente à la seule approche de son lit le soir et ses hurlements qui s’intensifiaient lorsqu’on allait la voir nous ont fait reculer un peu. Cela fait 3 soir que nous la couchons dans son lit mais nous lui parlons et la caressons jusqu’à ce qu’elle s’endorme (cela prends environ 30 minutes), et nous recommençons lorsqu’elle se réveille la nuit. Cela est plus facile à vivre pour elle comme pour nous mais elle a toujours besoin de nous pour s’endormir et cela ne règle pas le problème des réveils nocturnes, donc nous sommes assez partagés… Notre livre de référence semble très fiable et convainquant mais vos explications sur les dommages neurologiques chez l’enfant qui pleure sans être réconforté m’alertent également… Qu’en pensez-vous ? Merci pour vos précieux éclairages.
Bonjour Aline,
On a effectivement longtemps pensé cela: pour qu’un bébé se rendorme seul au cours de la nuit, il faut qu’il fasse l’expérience de s’endormir seul, au moment du coucher (pour le premier endormissement). Je ne connais pas le livre auquel vous faites référence, mais il semble directement s’inspirer de la méthode des « 5-10-15 » ou « contrôle des pleurs »qui à mon sens n’est ni profitable à l’enfant ni aux parents qui se morfondent devant la porte en attendant de pouvoir mettre fin au supplice. D’autre part, les dernières découvertes dans le domaine des neurosciences, sur le cerveau de l’enfant, viennent discréditer cette méthode (qui consiste au final à laisser pleurer l’enfant, sur un temps défini…) En outre, votre fille a 8 mois, ce qui correspond à la période dite de « l’angoisse de séparation ». Durant cette période il est très fréquent de rencontrer des difficultés d’endormissement et/ou de sommeil chez les enfants (même chez des enfants qui dormaient bien auparavant). Ce n’est donc pas la période idéale pour effectuer ces changements pour le coucher. Si vous souhaitez plus de précisions n’hésitez pas à me contacter, via l’onglet prévu à cet effet 🙂
Bon j’y connais rien j’ai pas d’enfants, mais jl’ouvre quand meme…
Question de style: Ecrire que tout le monde est mal informe parce que t’es persuade que t’as raison… ben desole mais c’est ce que font les autres aussi, c’est tres mauvais moyen d’aborder quelconque sujet, ca ferme le debat, et si le lecteur est d’accord avec toi il va te faire un commentaire sympa, s’il ne l’est pas il va trasher, en tous les cas ca succite pas l’intelligence… Si effectivement l’info est bonne elle parlera d’elle meme, pas besoin d’essayer de remplacer une fausse idee par une autre fausse idee…
Apres plus en relation avec le topic, un enfant ne pense pas « avoir gagne » quand on lui donne ce qu’il veut… il a pas de plan machiavelique a long terme, c’est un sentiment d’adulte t’as entierement raison sur ca… (ou du moins j’espere hehe) Cela dit la facon d’apprendre est simple, tu touches, c’est chaud, ca fait mal, tu touches plus… Tu manges, c’est sucre, c’est bon, tu remanges… C’est simplifie mais un enfant ca apprends par observervation et associations… tout ca dirige par l’amygdale et le systeme limbique (cerveau tout ca d’avantage ici: http://fr.wikipedia.org/wiki/Amygdale_%28cerveau%29)
Et la dans ma tete ca se complique vachement parce que s’il pleure et que t’accoures, ben tu crees un automatisme. Pas la premiere fois j’imagine mais ils apprennent vite les bambins! Alors evidement je prone pas le « laisse le pleurer et soit sadique avec tes momes » pour toutes situations, et j’espere que le moment venu j’aurai suffisamment de discernement pour savoir quand c’est le moment d’etre supportif et quand c’est le moment de montrer qu’il y a une limite mais dans l’absolu, une limite existe (a mon avis)
Si tu crees un precedent de sur-attention, 2 ans apres, tu dois vivres avec les consequences de ca mais ca c’est pas vraiment important ce qui compte c’est que 20 ans apres c’est petit humain qui doit vivre avec les consequences de ca…
Je voyage pas mal et j’ai cottoie des gens de cultures hyper dure, ou les parents sont d’une froideur et d’une distance qui fait mal au coeur, ou souvent la violence est banalisee… mais les gens issu de cultures comme ca sont de facon assez suprenante des humains exceptionnels, ils ont generalement un sens de communaute, de joie interrieur, de responsabilite et un oeil positif sur le monde qui les entour. C’est pas une regle, y’a plein d’autre facteurs, mais je peux pas m’empecher de faire un lien. Parce que de ces cultures certains sont individualiste et capricieux aussi et ont generalement un environnement moins austere.
Il faut les aimer ces bambins, mais le role d’un parent c’est de produire un humain fonctionnel avant tout.
Comme dit tout est dans les mesures!
Bonjour PitiLeZard,
Il ne me semble pas avoir écrit que « tout monde avait tord et était mal informé », mais plutôt que les personnes qui véhiculaient les idées reçues que j’ai citées étaient effectivement mal informées. Et sur ce point je persiste et signe. En revanche, ce n’est pas moi, Delphine qui affirme cela, mais les différentes études cliniques en psychologie et plus récemment les dernières découvertes dans le domaine des neurosciences. A mon sens, susciter l’intelligence ce n’est pas accepter les « on dit » et rester enfermer dans de vielles croyances infondées. Il est aussi bon d’affirmer les choses clairement sans chercher nécessairement un concensus de toute façon impossible. C’est aussi parce que j’ai adopté ce « style » comme vous dites que vous êtes arrivé ici et que vous avez fait le choix de me laisser ce commentaire 🙂 Bonne journée à vous
Tes bel article! Mille merci. Je m’y reconnais +++. C’est tellement vrai…!
Bonjour, a la lecture de votre article, je me demande comment on fait nos aïeux pour survivre avec des bébés à travers les années, sans l’aide précieuse de tous ces livres pondus par des psys par assez occupé.
Loin de moi l’idée de remettre en doute vos compétences et votre savoir cependant, sachez qu’il existe aussi des livres qui étayent la thèse selon là quel laisser pleurer un bébé ne fait pas de vous un mauvais parent monstrueux, je vous invite à lire des auteurs tels que Benjamin Spock, Richard Ferber, T. Berry Brazelton et bien d’encore…
Bonjour Francis,
Ces thèses (que je connais) ont été formulées il y a maintenant quelques années, et sont aujourd’hui totalement remises en question par les dernières découvertes dans le domaine des neurosciences. Bonne journée à vous
Sujet effectivement très controversé, que pensez-vous de cet article ? http://www.huffingtonpost.fr/2013/01/04/comment-reagir-quand-votre-bebe-refuse-de-dormir_n_2409062.html
sur le principe oui…. mais comment on fait quand y en a trois ? un de deux ans et demi très très demandeur qui hurle et pleure dès que je m’occupe pas de lui,+ des jumeaux de 5 mois ? étant souvent. obligée d’en laisser un ou deux pleurer ça signifie que je les traumatise ?
J’ai une petite fille de 6mois qui a mes yeux a pleuré énormément de la à chercher mille et une réponse a ces demandes , et je dois avoué que je n’es jamais laissé pleuré ma fille jusqu’à maintenant de la a me rendre un brin en burn-out. Elle me prend tout mon énergie bref.. elle commencait a s’endormir seule elle se poussait de moi lorsque qu’on la bercait , c’est a cette réaction que j’ai décider de moi même a la laissé pleurer quelques minutes pour sauver ma santé mental. Car oui je crois a la folie passagère d’une nouvelle maman qui étouffe son enfant car bébé pleur trop. Elle est plus qu’entouré d’amour et de caresse c’est nôtre trésor. Mais j’avais un réel besoin de dormir et non je ne voulais demander d’aide parceque j’ai dans ma mentalité le fait souvent si j’ai un enfant ce n’est pas pour le faire garder tout les semaines. J’espère que je n’es causé aucun tord a ma fille mais j’ai décidé de moi même que sa suffisait et en deux jours elle fesait ces nuits. Je ne la laisse pas pleuré des heures mais la nuit elle peut placotté et chigné 10 min max avant de se rendormir d’elle même et encore la sa fait un bon moment qu’elle ne se réveille plus du tout et fait deux trois siestes par jour. Je suis daccord avec vous mais pour moi j’avais une limite et elle a été atteinte..
Bonjour je me permets de poster . Je prends un biais pour intervenir : car c’est de mon cas que je parle. Maman de 2 enfants : un grand de 6 ans (difficile, besoin intense, coliques etc…) et une petite de presque 2 ans (zen, autonome, caline etc…)
Pour mon premier, nous avons suivi le modèle que vous décrivez dans vos reponses : celui de nos parents (nous n’en sommes pas mort et ne VOULIONS pas d’un BEBE capricieux) donc nous nous INTERDISIONS de le cajoler – ce sont les sages femmes … et le médecin qui ont du nous donner l’AUTORISATION de le câliner et nous APPRENDRE que non, l’idée qu’un bébé prenait de mauvaises habitudes étaient erronnee. De même que les caprices.
Mon fils et moi et mon mari avons eu une premiere année difficile : pour trouver nos marques, autour de notre recherche de modèle parental etc… J’ai eu la chance d être bien entourée par de bons pro et d’avoir une bonne capacité à la remise en question … Donc l’année a été en s’améliorant.
Pour ma deuxieme : en formation de sophrologie, donc beaucoup de séance autour du bébé, de son ressenti, un accompagnement à l allaitement avec une CONSEILLERE en allaitemnet et pas juste une SF ayant eu quelques heures (je ne critique pas mais le nombre d’heures de formation et de mise à niveau ne sont pas les mêmes ) j’ai appris quelques notions sur le développement neuronal, les sens du tout petit : son besoin de sentir, tuter, le ratage aussi de la mise au sein lorsque bébé pleurs etc… Bref… avec mon mari (plus lui encore que moi) nous avons répondu à tous les besoins de notre bébé : un bébé qui est resté serein, zen, et a fait ses nuits peut être sur le même temps – je ne crois pas – mais qui n’a pas impacté du tout notre mode de vie familial car intégré dans une normalité (il est normal qu’un bébé ne fasse pas ses nuits de suite : il a SON rythme qui n’a rien à voir avec le NOTRE)
bref… des parents plus posés.
Je pose maintenant mon biais : pourquoi est-ce mal vu dans nos sociétés (je ne peux pas parler des autres que je ne connais pas) d’aimer nos enfants? Pourquoi être attentive à nos enfants est- il si mal vu? Mal jugé? Soumis même à la réprobation?
Je lis des commentaires aberrants : j’en suis pas mort donc c’est BON? Et donc avant nous disions que la cigarette c était fun donc c’est bon, que les edulcorants n’étaient pas malsains donc c’est bons? Que l’amiante ne causait pas de problème donc c’est bon?
Non … Je ne comprends pas cet entêtement à vouloir tordre les enfants, les bébés de suite dans un moule à vision adulte …
Nous sommes des parents considérés comme stricts – nos enfants sont cadrés, éduqués et punis (il y a un code de conduite connu et défini avec le grand – la petite ne peut pas tout comprendre) et je vois souvent ce clivage entre ceux qui nous jugent limites « trop cool » comme les pauvres commentateurs à la limite de l’insulte qui n’ont même pas notés que pleins d autres adultes sont tout aussi sains et sûremente plus émancipés qu’eux en ayant eu des parents plus à l’écoute… Et les autres… qui nous trouvent trop dur et rigides et dont je juge parfois qu’il y a une incapacité à poser des limites claires car « ce n est pas drôle, pas amusant » etc… ET les autres : comme nous … qui flottent dans un semi-état de « Mais nous avons tout de même le droit de les aimer? Et d’avoir nos propres valeurs familiales? Personnelles? »
Bref… cette forme de culpabilité et de rejet de l’amour par ses marques de tendresse et d’attention pure … est ce qui m’interpelle le plus…
Désolée pour la longueur !
Tout à fait d’accord.
Merci Delphine pour cet article génialissime. Il est tellement génial qu’il est en train de faire le tour du web 😉
Ca fait du bien de l’amour, de la bienveillance et de l’empathie.
Merci beaucoup Fabien 🙂 Effectivement, je suis la première surprise par l’ampleur du phénomène 😉
Je le partage aussi sur FB 😉
Avec plaisir 😉 Merci
pour moi qui suis assistante maternelle je me suis tout simplement rendu compte que les cris sont la première forme de langage : un bébé comprend très vite que si il cri dans son lit : on arrive, tout simplement.
Ou si il a fait dans sa couche : il est sale : il cri car il est mal à l’aise, etc
Bref : c’est pas bien compliqué : BEBE veut s’exprimer !
j’ai pas fait d’études : mais ça reste vrai pour tous, c’est universel !
Alors : un peu d’observation…. et tout rentre dans l’ordre !
Et sachez juste une chose : la petite enfance n’est rien par rapport à l’adolescence ! YOUPI !!!!!
Car un ado : ça crie, ça claque les portes, ça devient muet…. bref : vous avez tous étés ados un jours, n’est-ce pas !
L’adolescence découle de la petite enfance 😉
Personnellement j’ai laissé pleurer ma fille des les premiers jours, au début j’étais assez présente ensuite quand elle pleurait en soirée je la laissait dans son lit et elle se calmait d’elle même.
Quand je suis en publique et que j’entends les autres enfants pleurer pour rien ça m’horripile et les parents ne parviennent pas à les faire taire!
Maintenant ma fille pleure rarement et si c’est le cas c’est pour une raison bien précise, tout le monde est étonné de voir une enfant si petite qui sait si bien se tenir et je n’ai que des compliments!
Concernant l’article je le trouve intéressant même si je n’y adhère pas totalement!
Bonjour!
Je me permet une petite incursion. Je n’ai pu lire en détail tous les posts mais il me semble que ce que j’apporte n’a pas été abordé. J’ai 4 enfants entre 8 et 16 ans, j’ai participé à des sessions autour de la parentalité positive.. la non violence etc . J’adhère totalement avec cet article à une réserve près.
Il me semble primordial de préciser que même si un bébé a besoin que l’on réponde à ses demandes, et donc à ses pleurs, les parents ou éducateurs ont une capacité de tolérance qu’ils doivent savoir respecter sans culpabilité.
Au sein d’une association d’accompagnement parental j’ai souvent eu à rassurer des parents épuisés et effrayés par leurs propres élans agressifs envers leur bébé. Un bébé qui pleure parfois des heures, un bébé porté en écharpe en permanence c’est vrai c’est juste un bébé … et on doit accueillir ses émotions .. Mais pour le parent il peut être vécu comme agressif par manque d’espace, manque d’air, la sensation de ne plus s’appartenir… et avec ces connaissances acquises heureusement sur le bébé ils y ajoutent la culpabilité sans fin de ressentir cela et de ne pas être capable de supporter.
J’ai 4 enfants et je sais que je ne suis pas là seule à avoir éprouvé ces élans et cette peur de « jeter mon enfant par la fenêtre » tant je me sentais démunie et excédée… Ces moments où l’on se dit » ayais je sais comment on bascule dans la maltraitance » …
J’ai donc eu coutume d’expliquer ces besoins des bébés mais de rappeler systématiquement que de manière normale les parents auront ces moments où leurs limites seront atteintes, qu’il s’agit d’avoir des solutions bis pour « passer la main » ou alors de poser le bébé dans un espace sécurisé en lui disant que « là maman a besoin de se calmer, qu’elle va revenir ». Et là le parent s’éloigne, écoute de la musique, fait ce que bon lui semble quelques instants sans culpabiliser.. juste de quoi faire retomber cette tension accumulée… Cela vaut mieux que de proposer au bébé des bras censés être réconfortants mais réellement chargés d’une tension telle qu’il ne fait qu’en absorber la colère ou la peur… cela vaut mieux que de prendre son bébé en grippe, bébé qui devient alors le persécuteur malgré lui et malgré tout ce que l’on sait… de quoi prendre en grippe out parentalité positive!
Qui n’a pas connu ces situations de pleurs d’un bébé .. inconsolable dans vos bras, qui se clamaient presque instantanément dans les bras d’une personne lambda, du papa qui venait d’arriver, de la voisine, de l’infirmière etc… Qui alors ne s’est pas sentie nulle de n’avoir pas su? …
Bref.. ces articles sont supers si ils reconnaissent également les besoins de l’être humain qui est dans le parent… et les processus à l’œuvre chez le bébé mais aussi entre le bébé et le parent.
Voilou…
Bonjour Claudeloline,
Je suis bien évidemment parfaitement d’accord avec vous! Cet article, comme tous les autres, n’ont pas vocation à faire culpabiliser les parents. Il est primordial que le parent reste également à l’écoute de ses propres besoins et de ses limites. Il est essentiel de pouvoir passer le relai à certains moments et pouvoir se recentrer sur soi… Cet article se voulait vraiment axé sur les besoins du bébé, mais je pense qu’il serait effectivement important d’aborder plus précisément la question du parent et de la relation (dyade mère-bébé et triade père-mère-bébé) lors de futurs articles 🙂 Merci beaucoup pour votre commentaire!
Tant mieux… Je me questionne de mon côté sur la pertinence de le préciser par une petite phrase ou un lien vers un autre article au sein ou en fin de ce type d’article… Il y a tellement de facteurs en jeu dans ces tous premiers mois pour la triade et pour la dyade en effet que le laisser entendre permettrais aux lecteurs de percevoir que tout ne dépend pas que de leur » bonne » réponse à leur bébé … et donc d’éviter la résistance à l’écoute de ces connaissances par des parents souvent déjà en souffrance ou n’ayant reine reçu de tout cela eux même… Mais bon c’est mon approche … Néanmoins c’est clair que pour les autres parents c’est salvateur de savoir que ce qu’ils traversent et doivent donner comme attention est parfois exigeant mais « normal » et nécessaire pour le bien de leur bébé .
Merci pour votre réponse.
J’ajouterais finalement qu’il me semble qu’il s’agit de reconnaître qu’il existe dans cette phase de toute petite enfance un couple père/bébé mais surtout mère/bébé dont il faut reconnaître la particularité, chacun des protagonistes demandant une attention particulière dans une phase de sensibilité exacerbée. Je ne remet aucunement en question le bien fondé de cet article concernant le bébé. :-).
Quelques fois je me demande pourquoi certains font des enfants?
ils ne veulent pas qu’ils pleurent, qu’ils fassent du bruits, qu’ils réclament à être porté,dorloté … en fait ils voudraient des minis adultes?
pour ma part, je ne voulais pas faire comme mes parents
oui je ne suis pas « morte » de cette éducation stricte mais je vois dans les yeux de ma mère lorsque je m’occupe de mes enfants de façon bienveillante le grand regret d’avoir été si sévère avec mon frère et moi.
moi je respecte les parents qui se documentent et qui essaient de faire de leur mieux
ceux qui ont des propos durs vis à vis de ce genre de blog doivent avoir des regrets
il ne font pas confondre éducation bienveillante et laxisme!!!
c’est bien ça le problème.
je me remet tous les jours en question
un de mes livres préférés: « mon bébé comprend tout » de Aletha Solter
merci pour votre blog et courage pour ces attaques sans fondement réel Delphine
Merci beaucoup Nel 😉
Oui! Très bien dit, je suis 100% d’accord avec votre commentaire. Moi aussi j’ai reçu une éducation quand-même stricte et j’ai grandi dans une maison où nos parents n’etaient pas affectueux, ni verbalement, ni physiquement et où on ne s’exprimait pas beaucoup, puis j’en ai grandement souffert. Je ne blâme pas mes parents, qui ont grandi dans les mêmes circonstances, mais je me suis jurée de ne pas être comme ça avec ma fille.
Je partage exactement les mêmes valeurs que votre article. J’ai une petite fille de 2 mois et, oui, elle est presque toujours dans mes bras. Elle a BESOIN de sa maman. Mon conjoint est plutôt de la vieille mentalité qui dit de laisser pleurer. Je travaille à le convaincre des avantages d’être à l’écoute de ses besoins et que les pleurs ne sont jamais pour rien. Delphine, merci de participer au changement des vieilles mentalités désuètes.
Merci beaucoup pour votre retour Nicole! 🙂 J’évoque justement cette éducation « d’un autre temps » dans un précédent article, si vous voulez y jeter un oeil: http://babybaboo.com/education/une-education-bienveillante-nest-pas-une-education-laxiste/ Très bonne soirée
Connaissez vous Brigitte Langevin et son livre le sommeil du nourrisson …..
Je ne suis pas entièrement d’accord avec votre article. Bien évidemment il faut savoir répondre aux besoins de l’enfant qu’il exprime par ses pleurs afin qu’il développe un attachement sécure qui lui sera indispensable dans ses relations ultérieurs et sa construction du monde mais le laissez pleurer (un peu) n’a rien de néfaste pour son développement. La revu Pediatrics a publié un très bon article sur le sujet et a montré qu’il n’y avait pas de différence entre les enfants qu’on avait laissé pleurer et ceux dont on intervenait à chaque pleurs. Très bon point de citer ses sources mais il ne faut pas oublier celles qui vont en sens inverse de votre point de vu. Quant au fait que l’enfant est incapable de « manipuler » son entourage c’est assez inexacte. Le bébé apprend très tôt que certains de ses comportements amènent le rapprochement de sa figure d’attachement (cf les travaux de Bolwby). De même, les « séparations » d’avec l’enfant doivent être progressives mais elles sont nécessaires afin que l’enfant ou le bébé apprennent « que ce n’est pas lui qui gèrent le monde qui l’entoure » et puisse accéder aux conceptions (cf les travaux de Mélanie Klein et de Bion). Et laisser pleurer bébé ne prédit en rien son développement futur, les principales figures d’attachement n’influencent qu’une partie de son développement et d’autre figure d’attachement peuvent pallier aux éventuels manque (cf les travaux de Cassidy et Lamb).
Bonsoir Ana,
Comme cela n’a pas dû vous échapper, il s’agit d’un article dont l’objectif premier et affiché est bien de tordre le coup à un certain nombre d’idées reçues…
Que le bébé soit très tôt capable de « réaliser » que ses signaux ont un impact sur l’interaction avec sa figure d’attachement principale, qu’il soit capable de les ajuster pour communiquer ses états affectifs et réagir aux siens est une chose. Que vous puissiez interpréter cela comme une forme de « manipulation » en est une autre…
D’autre part, les différentes « séparations » qui vont jalonner le développement des enfants vont pouvoir s’opérer sans problème, naturellement et dans le respect des besoins et du rythme de l’enfant. Il n’est absolument pas nécessaire de les provoquer ni de brusquer les choses…
Enfin, je vous invite à découvrir d’autres références que celles auxquelles veulent bien nous cantonner la plupart des formations universitaires, notamment pour parler éducation bienveillante. La conception que la psychanalyse Freudienne se fait de l’éducation est basée sur la théorie des « pulsions » de l’enfant. Freud voyant dans le bébé « un pervers polymorphe » lui attribuant « la pulsion de mort », et Mélanie Klein parlant de sa « cruauté »… Pour Freud, « il faut que l’éducation inhibe, interdise, réprime… » (Nouvelles conférences d’introduction à la psychanalyse, p.199 Ed.Gallimard) ce qu’il réaffirme au cours de cet échange avec Pfister, le 25 juillet 1922: « il faut naturellement qu’il y ait une éducation; elle doit même être sévère »…
Je vous invite à découvrir Alice Miller; Et ne pas oublier de considérer, comme il se doit, les dernières découvertes dans le domaine des neurosciences sur le cerveau des enfants… Bonne soirée 🙂
[Pour le plaisir de troller] On remarquera que les commentaires « contre » sont le plus souvent (a ne pas confondre avec « toujours ») sans arguments tangibles ou alors semblent être une façon de décupabiliser l’auteur du dit commentaire qui prend les choses personnellement. Voila. [Fin du troll]
Alors… Que dire qui n ait déjà été dit… tout d abord, félicitation à Delphine pour cet article.
Alors, pour ceux qui ne sont pas d accord avec tout, il est certain qu il ne faut pas tout prendre au pied de la lettre, ne pas laisser pleurer ne veut pas dire intervenir au moindre bruit, il y a une différence entre laisser pleurer quelques minutes le temps d aller au petit coin et laisser pleurer deux heures!!! Il en va de même pour l âge!!!! Toutes ces nuances sont sous jacentes, c est une question de bon sens!!!!!!! Et bien sur que chaque parent à ses limites, c est aussi pour ça qu un enfant ça se fait généralement à deux… Pour passer le relais!!!
Quant aux théories freudiennes et kleiniennes etc, leur enseignement est que la séparation se passe aussi et surtout dans le discours des parents et pas que dans les actes!!!! Et oui plein d études se contredisent, encore et toujours… Depuis quand la science est elle figée?
Enfin, pour ceux qui estiment qu’un bébé est manipulateur dès la naissance et qu’il faut les cadrer dès le départ pour avoir la paix, je ne sais pas moi, prenez vous un hamster, il vous causera moins de soucis…
Mais je suis surtout triste pour les personnes qui pensent ça, quelle étroitesse d esprit, pauvres… Et si vous vous demandez ce que donne un bébé qu on laisse pleurer à tort et à travers, il suffit de lire ces commentaires plein d aigreur, fermés au dialogue, non respectueux et méchants… J espère juste que leur descendance auront le bon déclic pour briser ce schéma familial (qui ne profite à personne finalement…)
Voilà 🙂
Vous avez tout à fait compris ce que je souhaitais transmettre… Merci beaucoup Loutie 😉
Je trouve votre article vraiment extra !!C EST TELLEMENT RARE DE LIRE CE GENRE DE CHOSES !!!
il n’est vraiment pas évident de comprendre tout cela quand on est un jeune parent influençable qui entend souvent « laisse-le pleurer sinon tu le regretteras! »
Personnellement, j’ai très peu laissé mes enfants pleurer quand ils étaient bébé parce que j’avais conscience de tout ce que vous citez dans votre article… et ILS ONT FAIT LEUR NUIT A 1 mois et demi (mon fils) et 2 mois et demi (ma fille) et aujourd’hui qu’ils ont 7 ans et 2 ans ILS DORMENT TRES BIEN ET SONT DES ENFANTS BIEN ELEVES (pour répondre aux commentaires pas du tout bienveillant que j’ai lu plus haut)!!
J’AVAIS MA METHODE:
Par contre j’avoue que lorsque j’étais à peu près sûre qu’il (ou elle) pleurait sans douleur, ni faim, ni inconfort, ni ; (et quand je me sentais prête); alors je n’hésitais pas à AVOIR UNE VRAIE « CONVERSATION » avec eux , c’est à dire que je mettais des mots sur leur ressenti (j’essayait) : » tu voudrais que je reste près de toi car tu as besoin de ma présence et ça te rassures » et je mettais des mots sur mes ressentis et besoins : » et en même temps, j’ai besoin d’intimité avec papa et de bien me reposer, chose que je ne peux pas faire lorsque tu es dans mon lit » puis je leur expliquais que j’allais les déposer dans leur lit, et que j’allais les laisser pleurer un peu (15 minutes maxi).
Je les rassurait aussi en leur disant que si c’était trop difficile pour eux j’irais les chercher dans leur lit , je leur rappelais à chaque fois que je les aimais et que c’était aussi difficile pour moi….
Cette « conversation », je l’ai tenue à mon fils une seule fois avant qu’il fasse ses nuits et 3 fois (3 jours d’affilé) à ma fille…
Ca n’a pas été très simple, mais j’ai tenu bon et ça a payé…
BON COURAGE A TOUS LES PARENTS QUI SONT SUR LE CHEMIN DE LA BIENVEILLANCE, TENEZ BON!
Merci beaucoup pour votre commentaire et pour votre partage d’expérience, Sylvie. Bonne nuit 🙂
Merci Delphine pour cet article bien écrit et plein de citations/idées scientifiques c’est difficile d’argumenter quand on nous dit de laisser pleurer nos bébés que « c’est pas si grave » merci merci merci je partage sur FB… 🙂
Bonjour, alors j ai adoré l article que j ai fais lire à mon mari…
Mais voilà, j ai des jumeaux et je n ai pas le choix de laisser pleurer l un des 2 lorsque je m occupe de l autre.
Entre s occuper à moitié des 2 ou laisser pleurer un j ai choisi.
Je ne sais pas si c est le mieux à faire, quand je donne le repas à l un, l autre est près et je lui parle mais il pleure tout de meme car souvent il s ennuie ou aimerait plus d attention je penses.
ils ont 5 mois et ma fille a un plus gros besoin d attention que son frère.
Lors du coucher aussi c est difficile pour les même raisons.
alors je les couche et raconte vu ne histoire pu si je sors. Mais là forcément un des deux se met à pleurer. Je sais pas trop si ils sont assez grand pour supporter de les laisser.
Donc je reste dans la chambre sans les prendre le temps qu ils s endorment
auriez vous quelques conseils ?
Bonsoir Kahina,
Merci pour votre commentaire. Si vous souhaitez que nous échangions, je vous invite à me contacter en MP via l’onglet « Contactez-moi ». Il m’est difficile de vous répondre avec si peu d’éléments contextuels 🙂 Bonne soirée
Un article simple, clair, précis qui n’oublie rien et surtout pas l’enfant ni son bien-être! Qu’il est bon de lire des personnes qui considèrent leur enfant autrement qu’un animal domestique qu’il faut dresser de sorte à ce qu’il obéisse à ses ordres et bon vouloir!
Parce que oui, malheureusement certaines personnes confondent élever et éduquer avec « dresser » et nombre de commentaires ici confirment ce triste fait. Quand je lis qu’un enfant manipule ses parents et/ou les adultes ça sent à plein nez les personnes qui se déchargent de leur charge éducative et affective, de leurs responsabilités. Un enfant est un individu à part entière que NOUS CHOISISSONS de faire venir au monde et notre rôle est de les élever, les éduquer, les accompagner, leur permettre d’être et de devenir des êtres heureux et confiants. Et oui, des fois ça nous rend dingues, on est souvent dépassés, fatigués, bref on est humains, mais la véritable richesse et magie de la parentalité c’est que ça nous permet de devenir nous mêmes de meilleures personnes… pour peu qu’on accepte de se remettre un minimum en question! On grandit en même temps que nous enfants, ne l’oublions pas! ET surtout ils ne sont pas là pour nous faire plaisir et faire les beaux comme de jolis jouets que l’on exhibe.
Pour ceux qui affirment qu’un bébé puisse nous manipuler, qu’ils n’oublient pas que l’on projette souvent sur l’autre ce qu’on est, nous mêmes, capables de faire et bien souvent sans vraiment l’oser. Ou alors faites un test, bâillonnez-vous ( pour vous empêcher de parler bien entendu, mais vos sons restent audibles) faites-vous attacher les bras ( pour éviter de parler avec les mains), restez allongés dans un lit sans pouvoir vous lever, en étant dépendants des autres pour tout…. et là je vous défie de vous faire comprendre pour quand vous avez faim, quand vous avez peur, quand vous avez mal, quand vous vous sentez triste, quand vous avez une insomnie et que ça vous rend dingue…..
Oui, il existe un panel de besoins et d’émotions qui est assez impressionnant et qui est le même pour nos enfants…. je sais ça a l’air dingue, mais ils ressentent aussi des émotions, ce ne sont pas seulement des pervers narcissiques qui nous parasitent ( c’est ironique bien entendu, au cas ou on ne l’aurait pas compris)
Pour ceux qui parlent des articles qui prônent le contraire, franchement le plus souvent le bon sens l’emporte sur toutes les études….
Pensez vous qu’il est bon de laisser seul un enfant qui vient de faire un cauchemar?
Pensez-vous qu’il est bon de laisser un enfant qui a mal, s’égosiller jusqu’a ce que épuisé il se taise enfin ( oui, la plupart du temps ils se taisent parce qu’ils sont épuisés, tout simplement)
Pensez-vous qu’il est bon de laisser seul un enfant qui a peur?
Etc, etc, etc,…
Parce que on oublie souvent aussi que pratiquement tout est nouveau pour le bébé. Il vient de passer 9 mois au chaud et à l’abri de tout, constamment entouré, d’un coup on le laisse dans un endroit sombre, trop grand, silencieux ( oui, ce n’est pas vraiment calme dans le corps de maman). Imaginez vous, seul au fin fond d’un pays que vous ne connaissez pas, dont vous ne parlez pas la langue et qui n’est pas de la même culture… on fait moins les fiers, hein!
Le bon sens et l’empathie devraient la plupart du temps vous donner la réponse à tous vos problèmes en général et à vos enfants en particulier!
Bonne continuation et courage à tous
Un commentaire écrit avec le coeur 😉 Merci CJ, bonne soirée
Bonjour Delphine,
Merci pour cet article qui appuie ce que je pense. Mon mari et moi nous ne sommes pas d’accord sur ce point, le problème c’est que j’en suis à le supplier d’aller voir notre bébé au bout de 2/3 min tellement que cela me stresse. Est-ce normal ? D’où vient ce besoin intense ? Je culpabilise des fois car mon mari pense qu’il sera capricieux…
Bonjour Sophie,
Je vous invite à rester à l’écoute de votre coeur et de vos ressentis et à proposer à votre mari la lecture de l’article 🙂 Bonne journée
Bonjour, j’ai adoré votre article. J’habite au Québec et beaucoup ont encore ces idées archaïques. Les habitudes ont la vie dure comme ont dit! Il est difficile de briser les mythes et j’entends très souvent ce genre de commentaires. Nous avons ici une technique qui s’appelle le 5-10-15 qui consiste à laisser pleurer progressivement bébé vers l’âge de 6 mois pour qu’il s’endorme seul. Jai utiliser cette technique avec mon plus vieux de mes 3 enfants et encore aujourd’hui je men veux. 5 ans plus tard, il anticipe encore l’heure du couché et souffre d’angoisse facilement. Les nuits ont été difficiles jusqu’à l’âge de 3-4 ans. Je nai jamais réutiliser ce genre de technique par la suite et maintenant j’écoute mon instinct plutôt que les pseudo experts qui m’entourent. Mon second fils est beaucoup plus autonome et se calme beaucoup plus facilement que son grand frère. Ma fille de 10 mois se calme aussi tres rapidement puisqu’elle sait que nous ne sommes jamais bien loin. Mes enfants sont loin d’être des enfants roi, irrespectueux et invivable parce que jai répondu à leur besoins
, au contraire il sont aimants, prevenants et attentionnés aux auters car cest ce qui leur a été enseigné. Merci de ccontinuer d’essayer d’éduquer les gens même si cela passe par des commentaires qui manque franchement de maturité et surtout de contenu 😉
Bonsoir Josée,
Merci beaucoup pour votre commentaire et votre partage d’expérience 🙂 Bonne soirée
Hum. Pour commencer, je pense que votre article fait trop dans le vague/vaste pour la notion de « bébé ». Un nourrisson ne pleurera effectivement jamais pour manipuler, puisqu’il n’en a pas la capacité.
Mais, lorsque le « bébé » aura développé ses fonctions cognitives, alors là, oui, un/des caprices sont possibles. Vous précisez d’ailleurs que les études présentées se basent sur des recherches éthologiques. Avez-vous déjà essayer de donner nourriture ou câlins à un chaton à chaque fois qu’il miaule ? Ça le rendra infernal en moins d’un mois.
Le concept de « laisser pleurer l’enfant » ne signifie pas attendre qu’il n’aie plus de voix à force. Juste ne pas être dans la chambre avant même qu’il aie eu le temps de reprendre sa respiration. Une grosse différence entre délaissement et surprotection.
Je trouve dommage, par ailleurs, que vous vous permettiez de juger d’éventuels manques affectifs que des personnes ayant « subi » cette forme d’éducation. Ça dessert votre propos qui pourtant est intéressant.
Pour ma part, ma maman a eu 10 enfants. Certains avec à peine un an d’écart. Humainement, ça n’était pas possible d’appliquer stricto sensu vos conseils. En ai-je pour autant manqué d’amour, de présence ? Avais-je un sentiment d’insécurité ou d’inconfort ? Pas que je sache. Même des années après, je ne comprends toujours pas comment elle faisait autant de choses de ses journées, tout en ne laissant jamais passer des moments privilégiés avec chacun de nous.
La psychologie (tout comme la maternité) n’est pas une science exacte (vous le savez) et il existe, pour tout, plusieurs écoles de pensée. Pour chaque idée, chaque concept, on peut trouver une foule de théories qui la valide et une palanquée de preuves qui la conteste.
Pour résumer, je suis globalement d’accord sur le fond avec votre article, mais guère sur la forme, trop peu nuancée, qui me fait mieux comprendre certains commentaires stressés, blessés ou énervés.
Ceci étant-dit, merci pour cet écrit.
Chaque personne sera atteinte de manière différente. C’est pas non plus tout le monde qui pourra prendre conscience si ça les a affecté ou non … moi on m’a laissé pleurer, ma mère m’a aussi dit qu’elle ne jouait jamais avec moi pcq dans ce temps, on ne faisait pas ça. Elle ne me donnait pas d’affection physique, ni psychologique, voir jamais de « Je t’aime », jamais de câlins. En grandissant, j’ai eu des séquelles psychologiques, manque de confiance en moi, entre autres. Ça a affecté ma personnalité. J’ai aujourd’hui énormément de difficultés à exprimer mes sentiments et à m’exprimer. Peut-être ça n’a pas de lien, peut-être vous pensez que c’est ma personnalité, mais moi je suis convaincue que ça en a un.
Bonjour, j’ai lu votre article avec attention, et je partage totalement votre avis. Je n’ai jamais laissé pleuré mon fils seul, et j’essaie de répondre à ses besoins de façon bienveillante au mieux de mes capacités. Il a 21 mois aujourdhui, c’est un bébé extraordinaire (évidement;) , curieux, attentif, super calin, ouvert aux autres, très malin…
Bref, quand je lis votre article, puis les « commentaires » qu’il succite chez certain(e)s, je me dis que visiblement, l’absence de bienveillance a fait beaucoup de mal à certaines personnes. Pour écrire des choses pareilles juste parce qu’on est « pas d’accord » avec vous, il faut être drôlement névrosé! Bon courage, bravo pour votre patience, je ne suis pas sure que j’aurais gardé autant de courtoisie 😉
Bonsoir Mamquidechire,
Merci beaucoup pour ce commentaire très agréable et pour votre soutien 😉
Pingback: La parentalité consciente selon Aletha Solter
Je n’ai pas lu tous les commentaires, mais j’ai besoin de vous faire part de ma tristesse! Certains commentaires me fendent le coeur! Si nous ne changeons pas cette mentalité qui ne cherche pas à comprendre le fonctionnement du cerveau d’enfant et ne comprend pas ce qu’a pour but la bienveillance, nous n’arriverons pas à rendre ce monde meilleur! Il faut à tout prix que ces personnes ouvrent les yeux!!
Tout à fait d’accord Stéphanie j’ai le même ressenti <3
Bonjour Delphine,
Je lis votre article avec grand intérêt, mais je me pose une question concernant la fameuse technique de l’attente progressive ou 5-10-15 (peut-être quelqu’un a-t-il abordé ce thème dans les commentaires, mais il y en a beaucoup, et je ne les ai pas tous lus !)
De nombreux ouvrages de pédiatres et spécialistes du domaine prônent cette méthode, qui consiste à « laisser pleurer » l’enfant pour l’aider à faire ses nuits (c’est relatif, on le laisse pleurer quelques minutes, puis on retourne le voir pour le rassurer, on se retire de la chambre, on attend un peu plus longtemps avant de revenir, etc).
Je l’ai moi-même appliquée à mon fils mais je dois avouer que c’était un moment tout aussi dur pour moi que pour lui je pense ; le livre que j’avais sous les yeux (« Le sommeil, le rêve, l’enfant » de Marie Thirion ) m’assurait pourtant que cette méthode était bénéfique pour l’enfant, car elle permet de lui apprendre qu’il est capable de s’endormir seul, sans aide extérieure, et au passage, donc, de faire ou refaire ses nuits par la suite ! Elle a fonctionné dès la deuxième nuit sur mon fils de 8 mois et demi, mais j’ai lu plusieurs critiques de cette méthode par la suite. Souvent, je n’ai pu donner de crédibilité à ces articles car la critique venait d’une maman complètement remontée, agressive, et sans aucun argument scientifique.
Serait-il possible de connaître votre avis sur ce point précis, où il s’agit de laisser pleurer l’enfant dans son lit, mais tout en « accompagnant » ses pleurs en le venant le réconforter régulièrement ?
Merci par avance.
Bonjour,
Dans le même ordre d’idée que Joana, j’ai mis en application une transition pour l’apprentissage du sommeil, mais au lieu du 5-10-15, c’était plutôt par tranches de 15 secondes, tout en demeurant dans la chambre pour rassurer le bébé. En deux soirs, tout s’est mis en place. Ceci n’empêche pas qu’il arrive qu’elle se réveille en pleurant (bruit soudain, poussée dentaire, etc) et que nous allons la voir immédiatement lors de ces circonstances. Comme je fais énormément d’insomnie, j’ai voulu aider ma fille à bien dormir par elle-même et ainsi, au lieu de faire plusieurs siestes de 45 minutes avec des réveils en pleurs, elle fait maintenant deux belles siestes de 2 heures, se réveille joyeuse et est beaucoup plus de bonne humeur/énergique durant ses périodes d’éveil. J’ai vu beaucoup de bien suite à cette méthode, même s’il a fallu pour cela qu’elle pleure un peu (accompagnée).
À l’inverse, aujourd’hui il lui arrive de pleurer/chigner pour que je la dépose dans son lit rapidement. Je dois écourter la routine du sommeil et lorsque je la dépose, c’est soudainement la joie. Une fois la couverture sur elle, elle s’abandonne immédiatement au sommeil!
Tout comme Joana, suite à différentes lectures, les seules à s’opposer à ces techniques étaient des mamans qui ont le coeur brisé dès le premier pleurs de bébé. Si on rassure bébé, qu’on lui dit qu’il est capable de dormir seul, qu’on fait une routine pour le calmer et le mettre dans un état propice au sommeil et qu’on l’accompagne durant cette étape, est-ce que la technique devrait tout de même être proscrite?
Bonsoir Andrée,
Il est bien question dans cet article de ne pas laisser pleurer un bébé seul. Si vous êtes là pour l’accompagner dans ses pleurs, en lui accordant ce soutien émotionnel dont il a besoin et qui lui permet de soulager son stress, je n’y vois aucun problème 🙂
Bonne soirée.
Bonjour Joana,
Voici un « copier/coller » d’une réponse que j’ai faite à ce sujet à un précédent commentaire:
« On a effectivement longtemps pensé cela: pour qu’un bébé se rendorme seul au cours de la nuit, il faut qu’il fasse l’expérience de s’endormir seul, au moment du coucher (pour le premier endormissement). Je ne connais pas le livre auquel vous faites référence, mais il semble directement s’inspirer de la méthode des “5-10-15″ ou “contrôle des pleurs” qui à mon sens n’est ni profitable à l’enfant ni aux parents qui se morfondent devant la porte en attendant de pouvoir mettre fin au supplice. D’autre part, les dernières découvertes dans le domaine des neurosciences, sur le cerveau de l’enfant, viennent discréditer cette méthode (qui consiste au final à laisser pleurer l’enfant, sur un temps défini…) En outre, votre fille a 8 mois, ce qui correspond à la période dite de “l’angoisse de séparation”. Durant cette période il est très fréquent de rencontrer des difficultés d’endormissement et/ou de sommeil chez les enfants (même chez des enfants qui dormaient bien auparavant). Ce n’est donc pas la période idéale pour effectuer des changements pour le coucher »
Concernant plus précisément votre question sur le fait de laisser pleurer un enfant dans son lit tout en l’accompagnant. Comme je le disais à Andrée, si vous l’accompagnez dans ses pleurs, en restant à ses cotés, et en lui accordant le soutien émotionnel dont il a besoin permettant de soulager son stress, c’est le plus important (après tout dépend aussi de l’âge du bébé, bien entendu). Vous pouvez alors lui parler d’une voix douce, apaisée et rassurante et poser votre main sur lui pour l’apaiser…
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Bonjour,J’ai pris le temps de vous lire et surtout de lire les commentaires, édifiant pour certains!J’ai un fils de 19 mois qui ne fait pas ces nuits (il se réveille vers minuit puis 40, se rendorre seul la plupart du temps jusque 5, et la,sa journee commence!)
Mais il arrive qu’il ne se rend orme pas,qu’il pleure,alors je le prends,je le calme et le recouche, ou il finit avec nous.c’est ainsi.
Par contre, il nous a obliger à prendre des mesures en journée car il faisait des caprices ,donc lorsqu’il a une attitude incorrecte voir dangereuse pour lui (il se tape le crâne par terre),je le réprimande, le met dans son lit et le laisse se calmer,tout en lui parlant de loin(je lui dis que je suis la,que je serai contente de venir le chercher quand il n’hurlera plus).
Ma question est la suivante:mon attitude est elle correcte?
Merci d’avance de votre aide!
Bonjour mamand’amour,
Votre fils de 19 mois ne fait pas de caprices. Son comportement est juste la conséquence de l’immaturité de son cerveau. A cet âge là, seul le cervelet (ou cerveau archaïque) est mature. Il est donc dans l’impossibilité absolue de gérer l’intensité de l’émotion qui le submerge. Il vit cela comme une « tempête émotionnelle » et ne peut pas faire autrement. Les comportements qui en résultent (se taper la tête, hurler, mordre…) sont des réponses impulsives, « réflexes » de son cerveau. Ses colères ne sont ni volontaires, ni préméditées… Pendant ces épisodes, il a absolument besoin de votre présence, et de votre réconfort pour qu’il puisse s’apaiser. Le réprimander revient à dire « ta colère n’est pas légitime », or, toutes les émotions, quelles soient positives ou négatives sont légitimes et nécessaire au bon développement de l’individu…
Ce n’est que vers l’âge de 5/6 ans que l’enfant commence à contrôler un peu mieux ses émotions négatives, à comprendre leurs causes et à savoir les surmonter. (voir C. Gueguen)
Je suis justement en train de finaliser un article sur ce sujet, qui sera en ligne cette semaine 🙂
Bien cordialement
Entière d’accord testé et approuvé.. comment qualifier un nourrisson de manipulateur c’est grotesque.. moi j’aurais aimé qu’on m’informe quand j’attendais mon premier enfant, que les bébés pouvaient pleurer beaucoup, je me.suis trouvée désemparée plus d’une fois.. mais je ne l’ai jamais laissé seul pleurer, et lorsqu’on a plusieurs enfants on ne peut répondre rapidement aux pleurs de bébé mais on peut toujours lui accorder le son de notre voix, notre présence dans la pièce, pour le faire patienter sans l’abandonner. En fait il faudrait préciser qu’il.ne s’agit pas de « ne pas laisser pleurer bébé » car parfois quoi qu’on fasse, ils pleurent, mais « ne pas abandonner bébé » seul face à sa détresse, qu’on la comprenne ou non..car on entend souvent dire que les mères comprennent tout, mais il.me semble que.c’est un dogme non fondé, personnellement j’ai été plus d’une fois dans l’incompréhension totale face à mon bébé..
Bonjour,
je découvre votre blog conseillé par une puer d’une crèche exceptionnelle (pédagogie Emmy Pikler). je suis abasourdie par certains commentaires et j’ai d’autant plus hâte de découvrir votre site dans son entier tant je suis convaincue par ce que vous expliquez. j’ai mis en place cette façon d’éduquer pour mes 3 enfants de façon inconsciente d’abord puis plus réfléchie et actrice tant ma façon de grandir avait été compliquée. je m’y retrouve aujourd’hui mais je ne compte cependant plus les remarques de mon entourage sur mon laxisme et mon maternage 🙂 . un grand merci pour le partage de votre expérience professionnelle et sûrement personnelle.
Bonjour, je découvre votre article via un journal local et je suis sidéré par vos propos. Je suis moi-même père de 5 enfants et je trouve que votre article s’inscrit dans cette logique, dangereuse, du culte de « l’enfant Roi ».
Je précise, bien évidemment : il faut tout d’abord faire une différence entre les nouveaux nés et les bébés plus âgés (chose qui n’est pas faite dans votre article, mais j’ai vu qu’un commentaire avait déjà abordé ce sujet). Sur ce point, il est vrai que les nouveaux nés ne pleurent que par nécessité et il est donc important d’y prêter attention.
Par contre, dans le cours de développement de l’enfant, il faut noter l’apparition dans la première année des désirs (à distinguer des besoins) : si certains peuvent être légitimes, d’autres peuvent et doivent être canalisés et freinés. Même si ce n’est pas facile de dire non à un enfant, c’est en répondant avec amour et fermeté que l’on pose les futures bases d’un bon vivre ensemble.
Je prends un exemple concret pour illustrer mon propos : un enfant de 10 mois se couche le soir, après le câlin parental et un bon repas. Il ne souhaite pas dormir et se met donc, inéluctablement, à pleurer. Après moult berceuses, le bambin ne veut plus quitter les bras parentaux : dès que le parent sort de la chambre, il hurle. Faut-il toujours répondre à ses appels ou lui signifier, avec amour mais fermeté, qu’il est temps de dormir et le laisser pleurer le temps que le sommeil fasse son oeuvre ?
Si je suis votre article, il faut toujours céder aux caprices et désirs de l’enfant, sans lui apprendre dès le plus jeune âge le principe du « Tu n’auras pas toujours ce que tu désires ». C’est là où réside le danger…
Et pour ceux qui pensent que mes enfants sont névrosés, je les invite à venir les voir à la maison ! 😉
Bonjour, je découvre votre blog et les articles que j’y trouve sont très intéressants et me donne envie d’en lire plus. Merci pour cet article qui ne se contente pas de dire les choses mais les etaye avec des sources scientifiques.
Parents depuis maintenant un an nous essayons de suivre les principes que vous décrivez et l’accompagnement des émotions et des pleurs est fondamental. Nous avons découvert de nouveaux auteurs à lire grâce à cet article 🙂
Bravo pour votre sang froid face aux commentaires agressifs des gens et vos réponses pleines de bon sens.
Merci beaucoup pour cet agréable retour Antoine et Carole 🙂
Bonne journée à vous!
Que vous ayez raison ou tord, il vaut mieux laisser un bébé pleurer plutôt que de le secouer comme le font certains.
Merci pour cet article! Heureusement, on trouve de plus en plus d’articles sur le net qui tentent d’assassiner les clichés sur les bébés, le laisser pleurer et les « mauvaises habitudes »… Je tiens à faire part de mon expérience : jeune maman (ma fille a tout juste 6 mois), je ne m’étais jusque là pas posé de questions sur la façon d’élever mon enfant. Et en fait, pour moi c’est tout à fait naturel de m’en occuper quand elle pleure… je ne me vois pas faire autrement, je ne sais pas si c’est de l’instinct ou du bon sens mais ma fille pleure = je réagis. Ma fille ne supportait pas d’être ailleurs que dans mes bras quand elle était tout bébé : et bien, je l’ai porté (beaucoup en écharpe, pour pouvoir quand même m’occuper de mon chez moi), et vers 3-4 mois, quand elle a été capable de manipuler des objets et donc de s’occuper un peu seule, elle a moins réclamé les bras… Elle avait commencé à faire ses nuits vers 3 mois, et à 3 mois et demi, a commencé à beaucoup se réveiller la nuit; et bien je me suis levée toutes les nuits, et quand j’étais trop fatiguée, elle dormait à côté de moi dans mon lit… et bien cela aussi a finit par passer; elle a commencé à moins se réveiller, 2 fois par nuit, et en ce moment 1 fois, voir pas du tout… et nous ne la prenons plus dans notre lit car nous (elle comme moi) n’en n’avons plus besoin. J’ai lu beaucoup sur le sommeil des bébés, et j’en ai conclu que ma fille était juste normale, qu’il était normal qu’un bébé entre 3 et 6 mois se réveille 2 fois par nuit, et qu’un bébé entre 6 mois et 1 an 1 fois par nuit… Bien sur c’est fatiguant, bien sur que je préfèrerais dormir toute la nuit, mais elle ne fait pas de caprice, ne m’appelle pas la nuit pour le plaisir de voir ma mine fatiguée, mais juste parce que c’est normal qu’elle ait du mal à se rendormir par moment… Bien sur, beaucoup de personnes de mon entourage me disent de la laisser pleurer, plusieurs nuits d’affilés « et tu verras elle ne se réveillera plus »; qu’à son âge elle devrait dormir 12h d’affilés sans embêter personne… Et cette idée est bien ancrée dans l’esprit des gens: j’ai assisté à un diner où tous autour de la table (gens qui d’ailleurs n’avaient même pas d’enfants) avaient leur avis sur ma « mauvaise » façon de faire, qui me rendait esclave de ma fille; j’ai également entendu le classique « mes parents m’ont laissé pleurer et je vais très bien »; bref, merci pour cet article qui me conforte dans ma façon de faire, et j’espère que mon modeste commentaire confortera aussi ceux qui ont fait ce choix: votre bébé évoluera de jour en jour, et pleurera de moins en moins…
Bonsoir SPC,
Merci à vous d’avoir pris le temps de partager votre d’expérience avec nous 🙂
Bonne soirée 😉 (et bonnes vacances)
Merci pour cet article que j’ai pu partager, pour tout ceux qui me disent « tu devrais la laisser pleurer » « elle a très bien compris » ( et en plus j’allaite encore, franchement!!) non, non , re-non, je ne la laisserais pas pleurer, même 5 min (je fais la différence avec ronchonner un peu)
Ma fille à bientôt 7 mois, son papa et moi avons toujours répondu ses besoins, à n’importe quelle heure du jour et de la nuit , et même encore plus rapidement la nuit.
Et nous avons un bébé souriant, éveillée, curieuse et qui sait qu’on est toujours là pour elle.
Elle commence juste à s’endormir seule, et je me doute qu’on peut revenir en arrière à tout moment, mais je recommencerais autant de fois qu’il faut.
Merci aussi pour votre blog que je commence tout juste à découvrir.
Bonsoir Maomi,
Merci beaucoup pour votre commentaire 🙂
Belle soirée à vous! (et bonnes vacances)
Je me permets de reposter mon commentaire après m’être relu une seconde fois… j’avais oublié quelques mots 🙂
Bonjour,
Tout d’abord, je tiens à le dire : j’ai 22 ans à l’heure où j’écris ce message, et je n’ai pas encore d’enfant. Mais avant de dire que je ne peux pas parler en connaissance de cause, laissez-moi vous apporter mon point du vue.
Cet article me laisse perplexe.
Je suis d’accord avec le fait que les pleurs sont le seul moyen du nourrisson pour s’exprimer et que si un bébé pleure (j’ai oublié ce mot dans le commentaire, oups), c’est qu’il y a forcément une raison. Je suis d’accord, et ouvert à la proposition de nouvelles méthodes d’éducation si cela est fait pour le bien de nos enfants.
Cependant, certaines choses me chagrinent dans tout ce qui est dit ici. Tout d’abord, je trouve que le ton de cet article moralisateur et laisse sous-entendre que vous détenez le Saint-Graal en matière d’éducation. Je n’ai pas encore lu les autres articles de ce blog, mais j’espère qu’il n’en est pas de même… Ça se ressent d’autant plus quand on lit vos réponses aux commentaires allant à l’encontre de vos propos (et je ne serais pas surpris d’avoir le même genre de commentaires par ailleurs, mais qu’importe). Or, on ne peut pas réfuter les méthodes d’éducation strictes qui ont fait leurs preuves pendant des siècles et qui ont fait que nos ancêtres (pour la plupart d’entre eux) étaient des gens respectueux d’autrui, le respect étant une valeur qui s’est beaucoup perdue aujourd’hui… En d’autres termes, cet article me laisse un arrière-goût de condescendance alors que personne ne peut prétendre avoir un savoir absolu sur un sujet donné. Ni vous, ni moi. L’histoire l’a prouvé plusieurs fois par le passé, quand les théories (physiques, psychologiques, etc.) ont été réfutées, à plusieurs reprises pour certaines.
Ça c’est pour la forme. Pour le fond, il y a un de vos arguments avec lequel je ne suis pas d’accord : quand vous dites que laisser pleurer un enfant, c’est lui apprendre le désespoir (et que du coup, ce n’est pas bien). J’ai lu dans un commentaire que ça lui apprenait aussi la patience. Je suis d’accord sur le fait que laisser un bébé pleurer lui apprend ces deux choses-là… mais la vie est faite ainsi ! L’éducation s’apprend dès le plus jeune âge, avec les frustrations les plus élémentaires, et je suis persuadé que si on accourt à chaque fois qu’un bébé pleure pour le réconforter, de manière systématique et automatique, l’enfant comprendra que c’est un moyen d’obtenir ce qu’il souhaite. Un bébé n’a peut-être pas les capacités de s’exprimer comme nous adultes, mais il a déjà un cerveau qui fonctionne très bien, et je trouve que cet article donne une très mauvaise vision du bébé, comme un être sans défense et entièrement dépendant de ses parents. L’enfant doit rester à sa place d’enfant, et les parents à leur place de parents et non devenir des esclaves de leurs enfants. N’inversons pas les rôles, l’époque de l’enfant-roi, c’est révolu, et on a suffisamment vu que cette méthode n’a pas donné que des bons résultats. C’est ce qui fait qu’aujourd’hui, nous vivons dans un monde où il faut tout avoir tout de suite (il n’y a pas que l’éducation qui est responsable de ce phénomène), et où les jeunes manquent de plus en plus de respect à l’autorité et à leurs supérieurs. Pourquoi ? Parce qu’on leur donne tout, parce que pour eux, l’autorité leur est complètement égale, et le respect est une valeur (qui pour moi est très importante) qu’ils n’ont pas appris à connaître.
Ici, j’extrapole et j’emploie volontairement des termes forts mais je préfère prendre les devants sur les futurs commentaires. Ne me faites donc pas dire ce que je n’ai pas dit : je ne suis pas pour laisser un enfant pleurer à chaque fois, un enfant a besoin du réconfort de ses parents, mais je suis contre le fait de devoir répondre présent et se précipiter pour aller le réconforter à chaque pleurs.
J’ai moi-même été éduqué comme cela, et même si cela peut me causer des problèmes psychologiques ou des traumatismes (comme j’ai pu le lire dans les commentaires), je ne suis pas mécontent d’avoir été élevé de cette façon. Car c’est ce qui a fait de moi, ce que je suis aujourd’hui, ayant consience des valeurs de l’Homme, sachant m’armer de patience quand c’est nécessaire, ne pas me pleindre constamment dès que quelque chose ne va pas pour suciter le réconfort autour de moi. Je suis peut-être de la vieille école sur ce plan, mais je ne pense pas me tromper quand j’affirme qu’aujourd’hui, on a beaucoup plus d’enfants « à problèmes » qu’il y a 30 ou 40 ans.
Pour moi la théorie de l’accompagnement bienveillant part d’une excellente intention. Mais cette théorie est encore jeune, et possède des bordures relativement floues avec l’éducation laxiste. Cette théorie sera certainement approfondie, améliorée et retravaillée dans le futur. Pour moi, elle devrait se constituer comme un juste milieu entre ce qu’elle souhaite accomplir (l’accompagnement dans le développement de l’enfant), et l’institution des valeurs et des difficultés de la vie, comme nous l’a appris notre éducation « vieille école ».
Je m’arrête ici, car je pourrais encore en dire beaucoup.
Christopher.
PS : épargnez-moi les « prouvés scientifiquement », car c’est très simple de se cacher derrière (mince alors, encore un mot que j’ai oublié) des théories scientifiques (les publicités à la télé le font très bien), ou alors apportez-moi une source sérieuse et vérifiable… qui ne soit pas trop vieille. D’ailleurs, combien d’enfants ont dû subir des examens à répétitions pour en arriver à ces raisonnements ? Car les neuro-sciences ne s’appuient pas uniquement sur des études comportementalistes, je suppose qu’il doit y avoir des batteries de tests impliquant électro-encéphalogrammes et autres… Sinon, il n’y aurait pas « neuro » dans le nom de cette discipline. Épargnez-moi également les « personne n’est parfait » dans vos contre-arguments qui défendront la théorie de l’accompagnement bienveillant, car d’une, je sais bien que personne n’est parfait, moi le premier, et de deux, ça serait prouver que vous-même n’arriviez pas à appliquer ce principe à la lettre… ce qui peut prouver qu’il y a des failles non, pour un principe d’éducation qui se dit être la solution à une éducation idéale ?
Bonsoir Christopher,
Vous avez bien évidemment le droit d’exprimer votre opinion et votre ressenti face à cet article qui ne semble pas vous avoir laissé indifférent… Il y a assez peu d’hommes qui interviennent ici, encore moins de votre âge et de surcroit sans enfant. Il faut croire que cette question fait écho chez vous… Par ailleurs, je n’ai pas vraiment la sensation que votre commentaire attente réellement une réponse 🙂 (d’autant que j’ai déjà répondu à tous ces points à travers la centaine de commentaires ayant précédé le vôtre).
NB: Concernant la forme de l’article: il se veut volontairement « coup de point », c’est d’ailleurs la raison pour laquelle il est arrivé jusqu’à vous… Quant au fond, je partage ici MES convictions, qui reposent tout à la fois sur des bases scientifiques, ma pratique professionnelle et mon expérience de maman.
Belle soirée à vous.
Bonsoir,
Merci pour cet article, merci d’avoir la patience d’expliquer et d’expliquer encore qu’un bébé ne fait PAS DE CAPRICE. Accompagner et aimer un enfant n’empêche pas de l’éduquer, de lui offrir un cadre dans lequel il pourra développer sereinement toutes ses capacités.
Tous les commentaires d’expérience personnelle ne révèlent qu’une regrettable fermeture d’esprit bien regrettable.
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Je suis sidéré à la lecture des commentaires.. je n’ai jamais laissé mes enfants pleurer seuls dans leur lit sans réponse aussi minime soit elle.. sans réconfort … merci pour cet article reconfortant et convainquant qui pourtant suscite la moquerie et le dédain .. j’ai mal au coeur de lire tout ça … ça dénote une société mal dans sa peau.. franchement on vit dans une société où l’on blâme envers les animaux certains comportements que l’on juge acceptables lorsqu’ils sont dirigés envers des bébés humains… c’est déplorable ((
J’aimerais de votre part un conseil Delphine, j’ai un bébé de 5 mois adorable qui avait commencé à faire ses nuits vers 3 mois (allaité exclusivement) mais depuis peu il me fait 4-5 réveils par nuit et j’ai un peu de mal à gérer parfois .. ma sage femme me dit d’attendre 8-9 mois pour le sevrer la nuit. Comme pour son frère aîné c’est le sevrage de nuit qui l’a amené à faire ses nuits complètes (il se réveillait 10-12 fois par.nuit !!!) J’ai donc entrepris d’arreter le sein la nuit tout en le reconfortant à tour de rôle avec son papa, il a beaucoup pleuré (pour avoir le sein) mais moi je.n’en pouvais plus donc on l’a caliné et rassuré la.nuit entière et en deux nuits il a dormi.. j’aimerais une autre solution que celle-ci bien que nous ne le laisserons évidemment pas pleurer seul il en est hors de question .. mais les nuits que nous vivons ne sont pas reposantes du tout (( merci à vous
Bonjour maman2garçons,
Merci pour votre retour! Avez-vous envisagé le cododo? Ce serait certainement plus reposant, faciliterait votre allaitement, tout en offrant à votre bébé le réconfort et la sécurité affective dont il a besoin 🙂
Belle soirée à vous
Bonjour,
Je me permets de vous faire part de mon avis sur la question, même si je ne suis ni experte ni scientifique. Je crois que chaque parent s’évertue à répondre aux besoins de son enfant (et je pense qu’aucun d’entre vous ne me contredira), besoins nutritifs, affectifs,… Mais il ne faut pas en oublier nos propres besoins. S’il me semble que laisser pleurer un enfant comme principe éducatif n’est pas une bonne solution et encore moins une bonne punition pour toutes les raisons que Delphine Leca a pu évoquer, je mettrai un petit bémol sur la question en faisant référence à ma propre expérience. Mère de 2 enfants, j’ai, pour mon aîné, écouté et appliqué les conseils des professionnels en laissant pleurer mon enfant de 6 mois. J’ai la certitude que ces épreuves ont eu des répercutions sur son rapport au monde (il a peur de tout – de la lune, des oiseaux,…). Avec mon second, je me suis jurée de ne pas recommencer. Allaité exclusivement jusqu’à tout récemment, il se réveillait toutes les heures, sauf en cododo (mais là c’est moi qui me réveillais – un bébé, ça bouge beaucoup). On a essayé de supprimer les tétée la nuit sans succès. Chez la nounou, il n’arrivait pas à s’endormir non plus (30 minutes par jour dans le meilleur des cas). J’ai lu l’ouvrage d’Aletha Solter mais quand votre bébé se raidit au point qu’il est physiquement impossible de le porter, se jette en arrière dans les bras comme dans son lit, c’est psychologiquement très difficile à supporter. Je ne le laissais pas pleurer, mais notre relation se détériorait de jour en jour, la fatigue n’aidant pas (et toujours cette boule au ventre à l’idée qu’il se réveille)
Le père, étant beaucoup plus à l’aise avec la question, nous avons pris la décision que je parte pour le week-end. Les 2 nuits qui ont suivi, mon bébé ne s’est réveillé qu’une seule fois environ à 4h. Il a pleurniché 5 min et s’est rendormi. Etait-ce ma présence qui le perturbait ? Mon angoisse ? Ma fatigue ? Ma colère ? Aujourd’hui, j’ai pris du recul et j’attends toujours un peu avant venir le voir.
Pour conclure, je n’aurais qu’une seule chose à dire : écoutez-vous ! Des parents heureux feront nécessairement des enfants heureux.
La mère ordinaire normalement dévoué montre à un moment donné des signes de faiblesse permettant à l’enfant de se confronter au monde, mais avec une base suffisamment bonne pour se sentir en sécurité. Si vous ne comprenez rien, c’est normal. Alors voici un petit lien explicatif.
https://epss2011.wordpress.com/2008/11/11/les-relations-precoces-meres-enfants/
Bonjour 1mamanapaisée,
Merci beaucoup pour votre commentaire. Je suis tout à fait d’accord avec vous 🙂 Le but premier de cet article est de tordre le coup à un certain nombre d’idées reçues sur la question du laisser pleurer… Mais bien évidemment, les choses sont souvent plus complexes que cela…
Belle journée à vous!
Bonjour je suis un homme dans la vingtaine et j’ai lu la plupart des commentaires. En passant je suis autiste asperger. J’ai remarqué quelque chose de contradictoire en faisant la synthèse de tous ce que j’ai lue. Sois on on s’occupe très souvent du bébé quand il pleure et sera devenu «capricieux». Ce sont les gens de la «vieille école qui le dit», soit on l’endurcit dès le plus jeunes âge pour l’endurcir et le rendre sage, mais il aura des blessures psychologique comme une faible estime de soi, de l’hypersensibilité, de l’anxiété, une intelligence moins grande que s’il n’avait pas été empoisonné par les hormone de stresse, mais une discipline à tous épreuve qui le pousseront à être sage quitte à aller en l,encontre de ses émotions intense et prendre le risque de s’autodétruire. Bref, il semble impossible de nos jour à élevé harmonieusement un enfant sans réparer des pots cassés. J’ai lus des tonnes de truque psychologique qui se contredisent et donc j,ai du choisir ce qui me parait le plus sage, un juste milieux, mais ont dit tellement de connerie sur internet que c,est difficile de ne pas de doute sur quelque sujet que ce soit. Tous bien réfléchit je crois que le truque c’est de ne pas couper le cordon avant 2 ou 3 ans pour attendre que l’enfant ait la maturité mentale nécessaire pour comprendre qu’on ne peux pas faire tous ce que l’on veux. Par contre après 3 ans je suis pour le fait de dire non et expliquer pourquoi quand un enfant fait des «bétise» désolé je sais que c,est péjoratif et temps pis si l,enfant pleure 5 minutes par jour chaque fois qui doit apprendre la vie. Même si l,enfant a de la colère du aux frustration et qui dit parfois qu’ils déteste ses parents, ça va passé puisqu’il aura la plupard du temps de beaux moments heureux avec ses parents. J’ai l’air peut être dur, mais je suis habitué depuis toujours à la «violence éducative» et je suis conscient qu’on a été un peu trop dur avec moi, mais je suis tellement habitué à gérer quotidiennement mon mal de vivre et surmonter des obstacles que je trouve ça «normal» que des enfants pleurent de temps en temps.
Ca ne m’a pas l’air dur du tout, même plutôt une bonne moyenne. Avant 3 ans, le rassurer au maximum, répondre à ses pleurs, et après 3 ans (voire à partir de 2 ans), de toute façon, il va commencer lui même à montrer un désir d’indépendance (avec ses colères de frustration et d’opposition, et de faire les choses seuls par lui même), preuve qu’il est capable d’apprendre à avoir un peu plus confiance seul et surtout que le monde n’est pas à ses pieds (comme il l’a été jusqu’ici).
Seulement c’est evidemment plus facile à dire qu’à faire. J’ai le malheur d’avoir 2 bébés en même temps (jumeaux) et la saturation de pleurs arrive rapidement. Moi je m’interroge du fait que les pleurs soient si rapidement insupportables, ça me donne plus envie de fuir / devenir violent que de les chouchouter .. Comment vous, certain expliquent cela du fait que j’aurais moi même reçu de la violence en réponse à mes pleurs étant bébé, mais c’est impossible à vérifier.
En résultat, parfois, les pédiatres m’ont conseillé de laisser un peu pleurer plutôt que de laisser monter cette violence qui serait finalement plus néfase pour le bébé que de pleurer seul, et cela parait logique… Mais il faut aussi accepter qu’il n’y a pas de solution parfaite, et que de toute façon la vie est faite de stress et de violence …
Rhaaaa, la theorie du bébé manipulateur….en meme temps, il est vrai qu’il est plus facile de ne pas répondre aux besoins du bébé que d’y repondre !!
On ecouterait bon nombre d’en vous, on estimerait encore qu’un bébé n’a pas de cerveau assez developpé pour ressentir la douleur (pas contre, manifestement, il a le cerveau assez developpé pour manipuler les parents, sacrée contradiction que voilà !!). Heureusement, depuis, la science évolue et on prend enfin en compte la douleur du bébé à la difference d’il y a 20 ou 30 ans..il nous reste donc hélas 20 ou 30 ans avant que le stress du bébé soit réellement pris en compte par les parents lors de l’endormissement.
A chacun de faire son choix, à chacun d’eduquer son enfant comme il l’entend….nous, en tous les cas on a decidé de ne pas attendre 30 ans pour prendre en compte les pleurs de notre bébé….
Bonjour madame Leca,
Votre texte et vos idées sont tout à fait en accord avec les miennes. J’ai 2 enfants (4 ans et demi et 10 mois), et ce que vous écrivez, c’est en quelque sorte ce que mon instinct me dicte depuis que je suis maman, mais que je ne pouvais expliquer et mettre en mots. J’ai cependant une question et j’aimerais que vous m’aidiez si vous êtes en mesure de le faire.
J’ai bercé mon plus vieux pour l’endormir, et fait du co-dodo avec lui durant les siestes de l’après-midi pendant ses 10 premiers mois. Je refusais de le laisser pleurer, et je me suis écouté. À 10 mois, nous avons fait la méthode 5-10-15 ou méthode d’extinction. C’était une méthode très en vogue à cette période car un livre venait d’être publié à ce sujet et suggérait que c’était la meilleure façon de faire. Encore aujourd’hui j’ai l’impression que cette méthode est un passage obligé, et pourtant de lis beaucoup d’avis contradictoire à ce sujet. Pour mon fils, ce fut court (2 jours) et pas traumatisant car il a pleuré mais pas très longtemps.
Avec ma fille de 10 mois, j’ai essayé de l’habituer à s’endormir seule en la déposant dans son lit avant ses 6 mois et cela fonctionnait lorsqu’elle était calme et fatiguée. J’ai fait aussi du co-dodo souvent mais je l’endormais au sein la plupart du temps. À 6 mois, elle a fait une otite et a percé une dent dans les même journées et est devenue très « pleureuse ». Elle était un bébé calme et « parfaite » avant ce temps. Je l’ai rassuré et cajolé beaucoup durant cette petite période où elle était colleuse. Encore une fois, je me suis écoutée. Mais ma petite fille est demeuré pleureuse et colleuse depuis ce temps et n’a plus voulu s’endormir seule dans son lit à l’occasion, mais seulement au sein ou bien collée sur nous. Quand elle pleure, elle est impressionnante, elle hurle à s’en « arracher » la gorge. C’est très intense et c’est ce qui diffère de mon plus vieux. Elle hurle, les yeux fermés, les larmes qui coulent, le visage rouge et cela même si je me couche près d’elle dans mon lit.
À ce jour, je l’ai d’abord habituée à être bercée même si elle hurle souvent plusieurs minutes dans nos bras avant d’abdiquer, et maintenant je peux aussi la mettre au lit et je demeure assise par terre à côté de son petit lit en glissant une main entre les barreaux pour la mettre sur son ventre et je fredonne quelques chanson. Elle pleure un peu, mais ne hurle pas et s’endort ainsi assez rapidement (5-15 minutes). Toutefois, si je veux quitter la chambre avant qu’elle dorme, elle hurle et s’assoit dans son lit et je n’ai évidemment pas essayé de la laisser pleurer ainsi jusqu’à s’endormir d’épuisement (j’avais essayé 10 minutes mais elle pleurait si fort). J’ai un malaise à le faire. En laissant ma main sur elle après l’avoir déposé dans son lit, ça lui évite de se tourner sur le ventre pour ensuite s’assoir car elle essaie de le faire quelques secondes à chaque fois que je la dépose ou presque. Ensuite elle se calme doucement et s’endort. Je ne la tiens pas de force et mon but n’est pas la contention bien entendu mais simplement de retenir doucement le mouvement de sa hanche lorsqu’elle veut se tourner aussitôt couchée.
Le problème c’est que je suis à ce stade et ça n’avance plus. Pour ma part, c’est viable et je n’ai pas de problème avec cela. Mais je dois reprendre le travail bientôt et elle devra dormir à la garderie. La gardienne l’a endormie une fois en la berçant un peu. Cela avait échoué les 2 fois d’avant. Elle connait la gardienne et les lieux car elle est allée souvent dans les derniers mois même si elle n’y dormait pas. Elle aime y jouer. Il faudra tout de même qu’elle s’endorme seule un jour ou l’autre et je suis dépourvue d’idée et excessivement anxieuse à l’idée de mon retour au travail à ses 12 mois. J’ai besoin de conseils ! Que faire à son âge ? Quoi tolérer ? Quelle méthode essayer ?
Bonjour, et merci pour cet article. Je me questionne : mon fils de 6 mois va à la crèche, et on m’a déjà dit qu’ils le laissaient pleurer parfois, parce qu’il y a d’autres enfants, qu’ils ne peuvent pas tous les prendre dans leurs bras. Ça me désespère, mais je veux bien comprendre. Si il n’est pas seul à pleurer dans un coin, et qu’on lui explique que il n’est pas dans les bras parce que ça n’est pas possible, c’est moins pire ? A la maison on ne le laisse pas pleurer… Mais pas le choix pour payer le loyer à la fin du mois… Comment puis-je expliquer au mieux aux puéricultrices mes choix et me faire entendre ? Merci d’avance de votre retour…
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Bonjour,
J’ai la même vision que vous concernant les émotions du bébé. J’ai lu les deux livres du dr. Catherine guguen, et plein d’autres ouvrage. Tous disent la même chose: ne pas laisser pleurer un bébé. J’ai lu bcp pour justement préparer la naissance de mon fils. Je continue à m’informer… Mais la je suis perdue. Mon fils pleure bcp. Il dort très peu la journée. Je passe mon temps a le bercé. J’ai fait du cododo jusqu’à ses 3 mois. Il a 4 mois et il est encore de la chambre parentale. Il pese 6kg et j’ai bcp de mal. J’ai voulu répondre à tout les besoin de mon petit et a force je passe mon temps a le calmé, le bercé, le faire dormir. Je ne comprend pas. Je répond a ses besoins et au final il ne s’endort jamais seul. La journée il fait des siestes de 20 à 30 min ensuite il se réveille en hurlant. C’est peut être un pbm au niveau des cycles mais j’ai tout essayé. Tétine, doudou, berceuse… Rien ne fonctionne. Je lui parle, met ma main sur lui, fait des massages… Rien! Je passe mes matinées et après midi a le faire dormir car il se réveille tjrs sinon quand j’en ai marre je le sors. Mon pédiatre m’a dit de le laisser pleurer pour qu’il puisse savoir se rendormir seul. Je pense aussi à l’avenir. S’il n’arrive pas à dormir seul ça sera un long combat et j’aimerais par la suite avoir d’autre enfants mais celui ci me prend trop d’énergie à cause de son sommeil. Je me dis que si je le laisse pleurer, il comprendra que maman ne vient pas pour le sommeil mais pour le reste. Il exprimera quand même ses émotions si je le laisse pleurer seulement pour le sommeil. Le bébé va il généraliser? Je sais plus quoi faire. J’ai tout essayé sauf de le laisser pleurer
Bonjour Mme Leca,
Je suis d’accord qu’un enfant ne pleure pas pour rien et qu’il faut le consoler. Mon premier garçon a fait ses nuits à 2 mois et demi. C’était génial. Mon 2e garçon a aussi fait ses nuits à 2 mois et demi. Par contre, 3 semaines plus tard, il y a eu le temps des fêtes et il a cesser de faire ses nuits. Depuis, il se réveille 4 à 5 fois par nuit soit environ au 2 hre ou moins. En général, je l’allaite, il se rendors et je le recouche. Parfois il se réveille aussitôt et se met à pleurer. Je le prends et le rendors en le berçant. Pour ce qui est des siestes, souvent il s’endort au sein et lorsque je le transferts dans sa bassinette il se réveille aussitôt et se met à pleurer. Afin qu’il fasse sa sieste quotidiennement, je vais le promener en poussette après le dîner. De cette façon, il peut dormir 2 – 3 hre. Avez-vous un truc pour apprendre à nos enfants à s’endormir par eux-mêmes sans les laisser pleurer. Mon garçon est maintenant rendu à 6 mois. Merci!
Bonjour, tout comme vous je ne laisse jamais pleurer bébé. Je n’aime pas ça, ça me brise le cœur. J’ai une petite question si vous pouvez m’aider. Mon petit à 5 mois, je pratique le cododo. Il se réveille plusieurs fois la nuit pour téter, normal ? Ensuite il n’arrive pas encore à s’endormir seul. Quand pensez vous ? Est vr grave à son âge ? Dans son lit il pleure mais ne s’arrête plus … Et je n’arrive pas à le laisser pleurer plus de 10 minutes ???? J’aime beaucoup votre article. Merci
Je trouve cette article étrange… Mon conjoint à été élevé de cette façon…. Sa mère me disait qu’il était insécure, qu’elle ne le laissait pas pleuré… blablabla (comme votre article bref).. Aujourd’hui, mon conjoint est tjs très insécure et a beaucoup de difficulté de prendre des décisions, de foncé, prendre une l’initiative seul… Moi j’ai pas été élevé de la même façon, j’étais pas constamment dans les bras, je pleurais bcp car j’avais des coliques, mais parents était même toujours présents… mais je suis pas certaine de la méthode, je pense qu’ils doivent apprendre à se sécurisé seul un peu (je dit bien un peu), que ca soie avec une suce, un toutou, une doudou… je ne dit pas de le laisser pleurer des heures, mais je ne crois pas non plus que 5 mins va le faire mourir (dépendant des types de pleur aussi)?? Par chance j’ai eu un bébé en or, parfois je me demande si ce n’est pas nous qui leurs transmettons notre insécurité en les surprotégeant??
oh boy…. je ne suis pas d’accord du tout avec votre laisse le pleurer surement pas…..a 1 an un enfant comprend beaucoup plus qu’on le croit…. si l’enfant n’est pas malade bien sur sinon ce sont des caprices et dans la vie on a pas toujours ce que l’ont veut….
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bonjour et merci pour votre article,
Ma foi je pense qu’il faudrait définir clairement ce que vous entendez par « laisser pleurer »
définir le contexte et le temps des pleurs ;
Ma fille de 2 mois qui est alimentée en mixte allaitement + bib’s à l’heure du couché (nourrie, changée, rotto, et ch’ti câlin), je n’attends pas spécialement qu’elle s’endorme dans mes bras pour aller la mettre au lit ; elle lutte contre le sommeil ça peut durer 10-12min mais elle s’endort, je ne pense pas que dans ce contexte il y ai une réelle souffrance mais plutôt une décharge émotionnelle.
Je vis dans un pays anglo-saxon. Chez les anglophones, la notion de bébé renvoie aux moins de 12 mois et à 1 et 2 ans, il s’agit d’un « toddler ».
J’ai eu la chance d’être accompagnée par une « midwife » (sage femme) qui avait 30 ans d’expérience et avait eu elle-même 5 enfants. Elle m’a dit, dès la naissance, de répondre aux besoins de bébé, si possible, avant même qu’il pleure, c’est à dire, dès les 1ers signes afin d’avoir un bébé plus calme. Quand on ignore les signes, le bébé « apprend à crier » pour obtenir ce qu’il veut. Cela m’a permis de mieux connaître ma fille et de nouer un lien fort. Ma fille a très vite fait ses nuits et est très calme. Un bambin (toddler) peut être trop gâté mais pas un bébé. Un bébé arrive sur ce monde, il ne sait rien et a des besoins. C’est également difficile pour une mère d’ignorer les pleurs de son bébé qui a faim ou besoin d’affection car son flux sanguin augmente (et son lait si elle allaite)…La nature est ainsi faite. Comment ignorer quelque chose d’instinctif?
Bonjour,
Je vous remercie pour votre article qui me conforte dans ma vision de
l’éducation.
Nous n’avons jamais laissé pleurer notre fils de 2 ans et l’avons toujours réconforté. Dès qu’il se réveille, je vais le voir et l’aide à se rendormir (câlins, carresses). Cependant depuis 1 mois, cela ne suffit plus, il ne veut plus que mes bras, ne veut plus dormir. Si je le pose dans son lit, il reste debout, hurle, se tape la tête. Je reste à côté de lui et lui parle mais il continue d’hurler.
Étant démunie, je lui ai expliqué qu’il devait s’endormir sans moi et que je ne viendrais plus, que je l’aimais et que nous étions à côté. J’ai essayé de ne pas aller le voir en pleine nuit alors qu’il hurlait. Il a fait une grosse colère, s’est tapé car il sait que cela me fait réagir et tout cela pendant 2 heures. Quelle torture pour nous mais nous n’avons plus d’autres solutions… Il est évident qu’il n’est pas sécurisé par ma présence malgré le fait que j’ai toujours été présente dès qu’il est… c’est très difficile pour nous. Quoi faire d’autre???
Bonsoir,
Ma fille a 2 ans et veut dormir avec moi. Je vis seule, perso, ça ne me pose donc pas franchement problème et j’avoue qu’il m’est plus facile et rapide de consoler ma fille dans mon lit que dans le sien. C’est donc un choix de facilité pour moi. Dois-je l’en blâmer? Moi aussi, je cherchais souvent le (ré)confort dans le lit de mes parents…
Mais entre ceux qui disent que ce n’est pas bon, qu’elle va devenir capricieuse et ceux qui disent que cela s’est bien passé et qu’ils sont autonomes, j’avoue me sentir perdue.
Autant ma fille a toujours été facile pour les repas (elle est même fort autonome); autant les nuits, ont souvent été compliquées. Je me suis même parfois demandée si cela n’était pas dû à l’anxiété que j’avais eue les nuits durant ma grossesse.
Mais bon, du coup, pas évident de gérer une crise quand je la mets dans son lit parce qu’il est l’heure pour elle d’aller dormir et pour moi, de terminer mon ménage.
Auriez-vous un conseil?
Merci d’avance et bonne continuation à vous.
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